{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Sécurité routière

Le permis à points s’invite à l’APN

Les députés appellent au tout-numérique pour une meilleure sécurité sur les routes du pays.

L'État qui ne reste pas les bras croisés face au phénomène meurtrier des accidents de la route, multiplie les actions en vue de concrétiser la volonté politique de réduire le nombre de morts sur les routes d'Algérie. Le gouvernement dit, désormais, basta! et durcit les lois en matière de prévention et de sécurité routière. L'Exécutif passe, en effet, à la vitesse supérieure pour mater le terrorisme routier et criminalise, désormais, les délits routiers qui entraînent mort d'hommes. En matière de mesures coercitives et de prévention, autorités publiques et société civile demeurent néanmoins sur leur faim. Aussi, l'APN multiplie les rencontres avec les acteurs de la sécurité routière en vue de parfaire l'arsenal de lutte contre les délits sur l'asphalte. La dernière en date remonte à mardi dernier, la Commission des transports et des télécommunications à l'Assemblée populaire nationale APN a alors auditionné le directeur général de la Protection civile,le colonel Boualem Boughelaf et le directeur général de la Délégation nationale de la sécurité routière Dnsr, Abdelhakim Nacef, dans le cadre, justement, de la série de rencontres dédiées à la sécurité routière, tel que précisé par un communiqué de la chambre basse du Parlement. À la faveur de cette séance rogrammée à l'hémicycle, le président de la Commission, Ali Mounsi, a ainsi affirmé que cette série de rencontres «s'inscrivait dans le cadre de la concrétisation de la volonté politique de freiner le phénomène croissant des accidents de la circulation à l'échelle nationale, conformément à la décision du président de la République, prévoyant notamment, le contrôle technique des
véhicules lourds tous les trois mois». Ces rencontres, a-t-il poursuivi, visent à «mettre en place une stratégie bien fondée permettant d'enregistrer un minimum d'accidents sur les routes», a poursuivi Ali Mounsi. Les contours de cette dernière se précisent, avec en filigrane la réactualisation du permis à points.
C'est ce qui ressort du moins de l'intervention du directeur général de la Dnsr Abdelhakim Nacef, qui a précisé que son organe, créé en vertu d'un décret exécutif en 2019, a pour mission de mettre en oeuvre la politique nationale de prévention et de sécurité routières, par «le traitement des dossiers liés à la sécurité routière avec une vision globale, et ce en coordination avec les services de sécurité et tous les acteurs concernés». Nacef a surtout expliqué que la délégation a suggéré «la redynamisation du Conseil consultatif intersectoriel pour la prévention et la sécurité routières», considérant que le Conseil «sera chargé de définir une politique et une stratégie nationale de prévention et de sécurité routières en plus de poursuivre la concrétisation du projet de permis de conduire à points». En clair, les experts ne lâchent pas le projet du permis à points et comptent le dépoussiérer en vue d'une meilleure sécurité sur les routes du pays. Le même responsable a, en outre, fait savoir que «le Fichier national des permis de conduire a été créé, dans l'attente du fichier des cartes d'immatriculation des véhicules», soulignant que les premiers essais techniques relatifs à l'inspection électronique au niveau des services sécuritaires ont été effectués, compte tenu des dispositifs d'inspection automatique procurés pour les infractions au Code de la route. Les députés qui appellent au tout- numérique pour lutter contre le fléau du terrorisme routier ont insisté, durant cette rencontre, sur «l'impératif d'une célérité dans la mise en place de dispositifs plus efficaces afin de minimiser ces accidents, en plus de la rigueur dans l'application du Code pour mettre fin au terrorisme routier», selon le communiqué de l'Assemblée.Les membres ont également demandé à ce qu'on se passe de l'élément humain, en sus de la numérisation du secteur et la mise en place d'une base de données unifiées entre les autorités compétentes, la Dnsr et le secteur de la santé», en parallèle avec «l'utilisation des techniques modernes dans la surveillance des routes et l'établissement des contraventions».
Le système du permis à points, bien que contesté, vingt ans après son instauration dans certains pays, est un système qui a fait ses preuves, notamment dans les pays de l'Union européenne, où, les sinistres sur les routes ont baissé de 50%.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré