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Corruption, abus de fonction et gaspillage

Le président avertit…

Il a choisi d’employer un langage simple pour faire passer son message. Il cherche à confirmer qu’il ne fait pas dans la langue de bois et qu’il n’est pas coupé de la réalité vécue par son peuple.

Encore une fois, Abdelmadjid Tebboune s’est engagé à assainir le pays de la corruption, l’abus de fonction, le trafic d’influence et le gaspillage à outrance.
C’est à l’adresse des walis, qu’il a souligné la nécessité de mettre un terme à tous ces fléaux qui gangrènent la société rappelant à ceux qui se laisseraient tenter par l’argent facile que la justice veille au grain. Intervenant à l’ouverture des travaux de la rencontre gouvernement-walis, le président a choisi d’employer un langage simple pour faire passer son message. «Aucune personne, quel que soit son rang, ne bénéficie d’une protection lorsqu’il s’agit de corruption», a lancé le chef de l’Etat, avant de mettre le doigt sur les difficultés quotidiennes des citoyens qui souffrent toujours «des petites corruptions», comme il les a qualifiées.
Des pratiques «encore plus graves», a estimé Abdelmadjid Tebboune expliquant que dans certaines administrations, la délivrance d’un document est conditionnée par une compensation ! C’est dire que le président a tenu à faire savoir qu’il avait une parfaite connaissance du mal profond qui ronge l’Algérie. C’est là aussi, un avertissement qu’il adresse à tous les corrompus qu’il s’agisse de ceux qui opèrent à grande échelle ou même au sein d’une commune perdue au fin fond du pays.
Ancien administrateur, secrétaire général et wali, le président sait de quoi il parle et tient à le faire comprendre «l’abus de fonction dans le but de s’enrichir reste illicite, d’où l’impératif de lutter contre ce phénomène car nul n’a le droit d’exiger du citoyen une compensation en contrepartie d’un service», a insisté le président appelant les responsables concernés à honorer leurs engagements vis-à-vis du citoyen qui «sait pertinemment distinguer le véritable responsable, de celui qui veut gagner du temps». Tout au long de son discours, le premier magistrat va donner des exemples sur les pratiques à bannir, afin de moraliser la vie publique.
Outre la corruption et l’abus de fonction, Abdelmadjid Tebboune va citer le gaspillage des dépenses publiques et là encore il va parler le «langage» du peuple. «Les dépenses publiques doivent être affectées au règlement des problèmes de développement et non pas gaspillées et utilisées pour la réfection des trottoirs tous les six mois», dit Tebboune. A l’entendre, le citoyen ne peut qu’être soulagé de voir enfin une niche de détournement qu’il n’a cessé de dénoncer depuis des années, se refermer à jamais. Autre réalité, connue par tous et enfin dénoncée par le premier magistrat du pays. Il s’agit des dépenses engagées lors des visites sur le terrain des cadres supérieurs de l’Etat. «Les visites ne sont pas synonymes d’ostentation et de festins, nous devons éviter les cortèges composés de 20 à 30 voitures. Seules les personnes concernées ont droit au transport. Pour le reste, il y a le transport public», a fait savoir le chef de l’Etat. C’est simple, direct et clair.
Avec un tel discours, Abdelmadjid Tebboune cherche à marquer la rupture avec les anciennes méthodes. Il cherche à confirmer qu’il ne fait pas dans la langue de bois et qu’il n’est pas coupé de la réalité vécue par son peuple. Si les orientations qu’il a données sont traduites en actions rapidement sur le terrain, Tebboune aura réussi son challenge de recouvrer la confiance du citoyen.

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