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Montage automobile et financement de la campagne de Bouteflika

Le procès en appel reporté au 1er mars

Les deux ex-hauts responsables de l’Etat, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ont affiché des «signes de faiblesse et ils ne peuvent se présenter à la barre pour répondre aux questions du juge.»

Le procès en appel de hauts responsables et hommes d’affaires impliqués dans le détournement des fonds publics, a été reporté au 1er mars prochain, sur décision du président de la première chambre correctionnelle près la cour d’Alger. Tôt dans la matinée, les alentours du tribunal étaient occupés par des policiers, en tenue et en civil. A 11h 44, les 28 prévenus dans cette affaire arrivent dans des fourgons des services pénitentiaires, sous haute sécurité.
Ils ont été présentés devant le juge deux heures après. Après la lecture des charges retenues contre les prévenus, qui ont défilé à la barre, le collectif des avocats de la défense a introduit une demande de report du procès, pour permettre aux nouveaux avocats des deux ex-Premiers ministres de se saisir du dossier.
Lors de leur présentation devant la cour, les deux ex-hauts responsables de l’Etat Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ont affiché des «signes de faiblesse et ne pouvaient se présenter à la barre pour répondre aux questions du juge», affirme une source proche du dossier et «de permettre à leurs avocats qui «n’ont pas achevé l’étude des dossiers de leurs clients» ajoute la même source. Le même motif avait été avancé par les avocats de la défense lors de la séance du 12 février dernier. La requête de la défense a été acceptée et le président de la première chambre correctionnelle près la cour d’Alger a décidé de repousser la date du procès pour au 1er mars prochain.
Pour rappel, les prévenus sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation dont dilapidation et utilisation de fonds des banques», «blanchiment d’argent», «transfert de biens obtenus par des faits de corruption à l’effet d’en dissimuler la source illicite» et «incitation d’agents publics à exploiter leur influence effective et supposée dans le but de bénéficier d’indus privilèges». Ces affaires ont fusionné dans un seul dossier du montage automobile, du financement occulte de partis et de la campagne du président déchu, où plusieurs grosses pointures du régime de Bouteflika ont été impliquées.

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