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An I du Hirak

Le rôle majeur de l’armée

Le 22 février restera à jamais une date historique où des millions d'Algériens sont sortis comme un seul homme dire non au 5e mandat de l'ancien président de la République, revendiquant un changement dans le système. Durant une année, les Algériens sortent chaque vendredi, exprimant pacifiquement leur espoir de voir une Algérie nouvelle, juste et prospère.
Le peuple a obtenu aussitôt le soutien de son armée. Le défunt Ahmed Gaid Salah, alors général de corps d'armée, chef d'état-major et vice-ministre de la Défense nationale a demandé l'application de l'article 102 et annoncé le soutien de l'ANP aux revendications du peuple. Il avait promis de protéger aussi bien le peuple que le pays, assurant des élections propres et indépendantes. Il a interdit l'usage de la force et accompagné le peuple jusqu'à l'arrivée de l'Algérie à bon port. Pour lui, cette échéance importante «constitue une opportunité sans précédent, afin d'instaurer la confiance dans le pays et ouvrir la voie vers un horizon prometteur en termes de consolidation de l'exercice démocratique, éclipsé pendant des années par la bande, qui a tenté d'accaparer le pouvoir en pillant les richesses du pays et détournant l'argent du peuple, portant atteinte au potentiel de la nation, pour servir des agendas hostiles à la patrie». Par ces termes, il voulait surtout faire respecter et agir dans le cadre de la Constitution et barrer la route aux aventuriers qui ont tenté de détourner le Hirak vers une phase de transition qui aurait conduit le pays à un avenir sombre. Il a toujours rappelé dans ses interventions prononcées chaque semaine que «le peuple a longtemps fait face à l'adversité, aussi grandes soient-elles, grâce à son dévouement à ses principes nationaux et ses valeurs ancestrales, ainsi qu'à l'accompagnement de l'institution militaire». «Nous ne nous lasserons jamais d'appeler à se diriger aux urnes, pour une compétition basée sur des règles démocratiques justes, où la voix du peuple sera souveraine pour décider qui présidera à la destinée du pays.
Une opportunité particulière pour passer à une nouvelle étape dans le processus d'édification de l'avenir du pays», avait expliqué Gaïd Salah. Ayant conduit après 10 mois, le peuple, jusqu'aux urnes, en assurant toute la sécurité et ayant tenu sa promesse jusqu'au bout, tout en combattant la bande qui a ruiné le pays en la présentant devant la justice; celui qui a sauvé l'Algérie quittera ce monde juste après les élections ayant conduit Abdelmadjid Tebboune à la tête du pays. Comme il l'a promis, l'Algérie est désormais entre de bonnes mains.
Le peuple lui avait réservé un grand hommage, en se déplaçant par milliers à son enterrement, pour lui dire une dernière fois: «Merci mon général.»

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