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Élections locales à Béjaïa

Le silence radio de l'Anie

Quarante-huit heures après le lancement officiel de la campagne électorale ni le nombre de listes en lice, encore moins les noms des candidats ne sont connus précisément.

Situation inédite à Béjaïa. Du jamais-vu lors d'une élection passée. Alors que la campagne officielle portant sur les joutes du 27 du mois en cours est lancée depuis 48 heures, les listes en course pour briguer les 43 sièges de l'APW de Béjaïa et les 52 Assemblées populaires communales ne sont toujours pas connues, aussi bien des journalistes que des électrices et des électeurs. La délégation de wilaya de l'Autorité nationale indépendante des élections, instance en charge de l'organisation de ces joutes électorales, demeure, bizarrement silencieuse, même sur d'autres détails, dont notamment les sites d'affichage et les salles retenues pour les meetings. Rien, absolument rien n'a filtré. Du coup, les rumeurs prennent le dessus. La liste du FLN et les candidatures, tantôt colportées retenues et tantôt rejetées, animent les débats publics dans les cafés et les espaces publics. Le cas du l'ex-député et non moins ex-président de l'ApC. et mouhafadh de Béjaïa est, à lui seul illustratif du cafouillage qui règne en maître au sein de l'autorité chargée de l'organisation du scrutin. Jusqu'à hier, personne n'est en meure d'affirmer ou d'infirmer la candidature de Hamid Merouani du FLN, dont on dit qu'elle a été rejetée, puis repêchée avant de subir un autre rejet. Il en est de même pour d'autres candidatures qui, deux jours après le début de la campagne, sont dans l'expectative. Exception faite du Front des forces socialistes, qui est déjà entré en action après avoir annoncé le nombre de listes qu'il a pu confectionner avec l'installation du directoire de campagne, aucune autre formation politique ou de candidats indépendants n'est venue éclairer un tant soit peu la lanterne des professionnels de la presse et par leur intermédiaire publique l'opinion locale. La surenchère demeurait de mise, hier encore. Alors que le FFS convoquait une réunion de ses cadres pour expliquer la démarche idoine pour affronter l'électorat sur fond d'un programme de sorties publiques à élaborer et l'installation des directoires de campagne au niveau des communes où il a pu présenter des listes, les autres formations politiques sont restées absentes, tout comme les listes indépendantes. Nul n'est sûr de sa candidature, officiellement. On croit savoir que c'est le dernier amendement de la loi organique portant sur le Code électoral, qui a chamboulé l'organisation de ces élections. Hier, de nombreux candidats se sont rendus au siège de l'Anie pour s'enquérir de leur candidature qui demeure toujours en suspens. C'est dire le flou qui entoure ces joutes électorales qui marquent la dernière étape du changement des institutions, voulu par la président de la République.

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