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Le professeur Rachid Lourari affirme

«Le taux de participation dépassera les 50%»

La tendance générale a été visible à l'issue de l'opération de collecte des signatures.

Le taux de participation aux élections législatives du 12 juin pourrait aisément «dépasser le seuil des 50%». L'affirmation nous vient du professeur de droit constitutionnel, Rachid Lourari qui s'exprimait, hier, sur les ondes de la Radio nationale. «Ce sont des données objectives et réalistes qui me permettent d'avancer cette affirmation», dira-t-il. Le professeur Lourari estime qu'il s'agit «d'une lecture académique et réaliste des chiffres communiqués par l'Anie. Ce n'est pas de l'optimisme. C'est une lecture académique et objective des données», qui le réconforte dans ses prévisions et pronostics. «Ce sont des chiffres qui traduisent une tendance réaliste du taux de participation lors de ces élections», martèlera-t-il avançant le chiffre de «7 millions de signatures collectées pour les listes validées, sans compter les signatures des listes qui ont été rejetées». Analysant cette première étape dans la vie des élections législatives, il dira que «l'opération de collecte des signatures traduit, déjà un engagement électoral de fait... C'est déjà aussi un premier sondage sur la tendance générale de ces élections». Selon lui, ces prévisions reposent sur une équation simple et réaliste: «nous avons 2 288 listes représentant quelque 22 867 candidats à ces élections, et nous avons plus de 7 millions de signatures, représentant des électeurs potentiels pour ces législatives. Ces signatures représentent déjà un engagement électoral de ces citoyens. C'est une base électorale engagée et motivée. Si l'on considère que chacun de ces citoyens des 7 millions soutenant ces listes, sans compter les autres signatures des autres listes rejetées, va engager avec lui un autre membre de sa famille ou de son entourage vers les urnes le jour du vote, nous aurons 14 millions d'électeurs sur 24 millions d'inscrits, qui iront voter le jour j. Nous sommes alors largement au-dessus des 50%». L'invité de Radio Morning Guest, a livré sa propre analyse sur le déroulement de la campagne des législatives, décortiquant au passage, le paysage électoral et le discours politique usité à l'issue de trois semaines d'une bataille acharnée entre candidats, listes indépendantes et partis politiques en lice pour ces élections. Par contre, pour ce professeur aguerri de droit constitutionnel, «le discours électoral n'a pas été à la hauteur des attentes et de l'envergure de l'événement attendu... Même l'activité électorale a été timide. Ce n'est que vers la fin de la campagne que les actions se sont multipliées et accentuées de manière positive et réconfortante... Cela, bien que le discours ait été assez tranché et différent d'une liste à une autre», dira-t-il. et de préciser également que «la plupart des discours électoraux déployés lors de cette campagne, laissaient croire qu'il s'agissait d'élections locales et non législatives, tant il est vrai que la plupart des candidats n'arrivaient pas se démarquer des problèmes locaux soulevés par les citoyens». Néanmoins, il relèvera un «impact positif» de cette campagne, dans le sens d'une «réduction progressive du fossé de la confiance entre l'Etat et ses institutions avec le citoyen.
C'est un défi en soi-même». Quant à la période de silence électoral, le professeur Lourari mettra en garde les candidats, quant «aux dépassements et violations de la loi électorale, sous peine d'être sévèrement sanctionnés». Il rappellera, à ce sujet, que «le silence électoral suppose une interdiction totale de toutes formes d'actions de propagande ou de déclarations et même d'opérations de sondage d'opinion, ou encore d'hypothétiques tentatives sur les réseaux sociaux de nature à nuire aux chances des candidats. La loi est claire». De leur côté, les citoyens et électeurs «doivent également arrêter leur choix, en toute responsabilité et en fonction des programmes et des discours développés durant cette campagne. C'est un libre choix qui implique aussi, une certaine clairvoyance afin de permettre à la prochaine législature d'être à la hauteur des attentes des Algériens. 

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