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Levée des subventions

Le thème qui effraie les candidats

La nouvelle orientation serait dictée par les institutions financières internationales.

La suppression des subventions généralisées, qui n'a pas fait l'objet d'un véritable débat, est de plus en plus évoquée lors des meetings animés par les chefs de partis politiques en lice pour les élections locales, prévues le 27 novembre prochain.
Tout en critiquant le contenu de la loi de finances 2022, notamment par rapport à son article 187 qui annonce la suppression des subventions, le premier secrétaire national du FFS fustige les partis politiques qui ont approuvé ce texte. «Ces derniers usent de l'hypocrisie politique: «Ils mangent avec le loup et pleurent avec le berger», a-t-il soutenu, en guise de réaction aux propos de président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, lequel avait indiqué, faisant allusion au FFS, que «paradoxalement, des partis qui, jadis, ont boycotté les législatives et revendiqué la transition, se bousculent aujourd'hui avec nous pour les élections locales». Dans le même sillage, le président du MSP, Abderrazak Makri a mis la nouvelle orientation de l'Etat en matière de politique des subventions sociales, introduite dans la loi de finances 2022, sur le compte de «la détérioration de l'économie nationale ».
«Le mouvement a souvent affirmé que l'Etat sera incapable de maintenir à leur niveau les subventions et les transferts sociaux, en raison de la faiblesse de l'économie nationale», a-t-il argué, avant de poursuivre: «Nous avions alerté à cette époque, les responsables sur la gravité de la situation économique et attiré leur attention sur l'impératif de construire un consensus pour édifier une économie nationale forte...». Dans le même contexte, Abdelkader Bengrina, dont le groupe parlementaire a approuvé toutes les dispositions dudit projet, a soutenu que «des parties françaises auraient dicté l'impôt sur l'activité agricole, prévu par le, PLF-2022». Il a même appelé le chef de l'Etat «à diligenter une enquête à ce sujet».
La flambée des prix qui résultera de cette décision plongera une large majorité de la population dans la misère, y compris la classe moyenne dont le pouvoir d'achat sera sévèrement tiré vers le bas, mettant en garde des partis, qui disent que cette mesure serait dictée par les institutions financières internationales, à l'image du FMI et de la Banque mondiale.
De son côté, le Premier ministre, qui avait rappelé, devant les députés, que «l'Etat a maintenu les montants colossaux de 17 milliards de dollars, consacrés à l'aide publique, en dépit de la crise économique», avait qualifié les mises en garde contre une levée brusque des subventions de «populisme» et de «surenchères». «Nous ne subventionnerons plus les produits, mais plutôt les ménages, une fois que le seuil requis pour bénéficier de l'aide financière sera fixé», avait-t-il précisé. Même si son application reste tributaire de la mise en place d'un mécanisme d'aide aux familles qui y seront éligibles, la fin des subventions généralisées semble être «irréversible». Toutefois, la part importante de l'informel dans l'économie nationale risque de compliquer davantage la mise en place d'un système de subventions ciblées, selon des économistes.
Enfin, d'après certains de ses membres, le Comité de pilotage interministériel installé depuis plus de 9 mois, a proposé un seuil de 120 000 DA pour bénéficier des subventions. Par ailleurs, la levée des subventions touchera 14 produits de large consommation: pain, semoule, farine, lait en sachet, huile de soja, eau potable, essence diesel, GPL, gaz butane, électricité et gaz de ville.

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