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La production industrielle publique chute de 14%

Les chiffres d'un désastre

L'extraction du minerai et des matières minérales fait exception et enregistre une hausse notoire de plus de 10%.

Le Covid-19 a fait et continue de faire des ravages. Son impact sur l'économie nationale est terrible. Un désastre. Les premiers chiffres sont tombés. Ils concernent le secteur industriel public uniquement, mais il ne faut pas s'attendre à mieux pour le privé. La production industrielle du secteur public, a reculé de 14,1% durant le 2ème trimestre 2020, par rapport à la même période de 2019, selon un rapport de l'Office national des statistiques (ONS), publié hier. «Durant le 1er semestre de l'année en cours et par rapport à la même période de 2019, la variation moyenne de la production industrielle du secteur public s'est située à -10,4%», précise la même source. Aucune activité n'a, pratiquement, été épargnée. Certaines d'entre elles ont bu le calice jusqu'à la lie. C'est le cas de la production des industries du cuir et de la chaussure, qui a chuté de 54,7%. Les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (Ismmee) ont baissé de 54,9%. «La plupart des activités relevant du secteur a été touchée par cette baisse, notamment, la fabrication des autres produits chimiques et celle des autres biens intermédiaires, en plastique», soulignent les rédacteurs de l'ONS qui ont cependant relevé une hausse de la fabrication de la résine synthétique et de la matière plastique qui a marqué une hausse. La production qui leur emboîte le pas, est l'industrie des textiles. Elle affiche une chute de 26,6%, alors que les industries du bois et du papier signent un recul plus marqué: 37%. Les matériaux de construction n'ont pas été épargnés. Ils ont aligné une baisse de 24,7%. Pas étonnant, étant donné le coup d'arrêt subi par le secteur du bâtiment. Qu'en est-il du secteur de l'énergie dont les exportations d'hydrocarbures constituent la colonne vertébrale de l'économie nationale? «Le secteur de l'énergie a observé une baisse de 6,8% au 2ème trimestre de l'année en cours, par rapport à la même période de l'année dernière, nous annonce l'Office national des statistiques. Les hydrocarbures ont reculé de 8,5%. Avec l'état du marché pétrolier, une offre qui reste abondante, un niveau des cours de l'or noir bas, cela ne pouvait qu'être fatal. Ce repli s'explique, essentiellement, par une chute de 10% de la production dans la branche «pétrole brut et gaz naturel» et une baisse de 6,4% dans celle de «liquéfaction du gaz naturel» et de 4,3% dans le «raffinage de pétrole», détaille le document de l'ONS. Les mines et les carrières ont relativement résisté à cette tempête. Leur production a, malgré tout, reculé de 3,6%. Les industries agroalimentaires ont quant à elles, bien résisté. Leur production n'a cédé que de 0,3%. «Le travail des grains continue de réaliser des performances, en inscrivant une augmentation de 5,6%» soulignent les experts de l'Office national des statistiques. L'extraction du minerai et des matières minérales a enregistré une hausse significative de 10,2%. Rappelons que la production industrielle du secteur public avait connu une hausse de 2,7%. L'écart est énorme par rapport à 2020. Une mauvaise surprise? Oui, mais on s'y attendait un peu. Comment aurait-il pu en être autrement lorsque l'économie est à quai depuis près de 6 mois? La pandémie de coronavirus, qui a fait son apparition en Chine au mois de décembre 2019, s'est propagée à travers le monde, obligeant les pays à vivre en autarcie. En Algérie, les premières mesures de confinement, de fermeture des frontières, des mosquées, des écoles, des universités, de la cessation de certaines activités commerciales sont entrées en vigueur dès le début du mois de mars. La machine économique s'est peu à peu éteinte avant de se mettre sur une voie de garage. La «sanction» est lourde!

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