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Les scientifiques algériens y croient

Les égouts abreuveront l'Algérie

Les eaux usées, une arme secrète dans l'arsenal de lutte contre le spectre de la sécheresse.

Le traitement des eaux usées, cette autre parade qu'a trouvée l'Algérie face au stress hydrique, est désormais étudiée de près par la communauté nationale des scientifique. Alors que ces cinq dernières années, le pays connaît de graves épisodes de sécheresse, allant jusqu'à menacer sa sécurité hydrique, l'université mobilise ses compétences pour proposer des solutions pérennes. En effet, baisser la garde face au stress hydrique qui se profile à l'horizon 2030 serait tout simplement fatal. Aussi, «réhabiliter et développer les infrastructures d'assainissement et d'épuration des eaux usées pour préserver et réutiliser une ressource en eau limitée» devient urgent, indique le docteur en toxicologie au Centre de recherche en environnement (CRE), division innovation environnementale et écogestion des déchets, Amina Saïb. La recommandation de cette dernière va d'ailleurs en droite ligne de la stratégie du gouvernement, qui entend s'attaquer au chantier des eaux usées. Une option inscrite dans le plan de lutte contre le stress hydrique. On estime le volume de cette ressource (eaux usées) à 450 millions de m³ par an et qui peut passer à deux milliards à l'horizon 2030. Avec plus de 200 stations d'épuration des eaux usées, l'Algérie s'apprête, en fait, à lancer plusieurs nouveaux projets à travers le territoire national dont les eaux serviront d'appoint, notamment pour l'agriculture et l'industrie.
Rappelons que la question des eaux usées et leur réhabilitation à des fins de sécurité hydrique et alimentaire a été au centre d'un séminaire national, organisé récemment à Annaba. C'est à la faveur de ce séminaire que le professeur Hafedh Abdelmalek, de l'université de Carthage et de la Faculté des sciences de Bizerte a plaidé pour des solutions à l'échelle des particuliers comme étape pilote, à savoir «recycler les deux tiers de la consommation de l'eau domestique (douche et sanitaires, par exemple) avec la régulation de l'État, en associant à cette solution les architectes pour le recyclage de l'eau.». En outre et concernant les eaux issues des stations d'épuration qui ne sont pas conformes aux normes internationales, le professeur Abdelmalek a préconisé de les utiliser pour l'irrigation au Sahara, via des canalisations et du sable calibré, et dont la filtration permet d'atteindre le zéro kilomètre, zéro kilo dollars et zéro déchets. Le même conférencier a prôné le recours aux vagues vertes, sorte d'oasis et de forêts assez denses, adaptées au milieu saharien, devant contribuer à provoquer la pluviométrie et assurer la biodiversité. Notons que la thématique des conférences a été enrichie par l'interventions de chercheurs issus des universités de Jijel, Sétif, Tébesssa, Ouargla, Mostaganem, El Tarf, Blida et Annaba, ainsi que l'Institut national de recherche forestière (Inrf), le Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (Crstra), le Centre de recherche scientifique et technique en analyses physico-chimiques (Crapc), le Centre de recherche en biotechnologie (Crbtbold), l'École nationale supérieure des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (Enssmal).

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