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Cités universitaires de Tizi Ouzou

Les étudiants dénoncent

La situation lamentable qui règne à l'université de Tizi Ouzou ne date pas de si peu de temps. Bien au contraire, elle dure depuis des années.

Ce n'est pas uniquement l'extérieur des cités universitaires qui est en proie au manque d'hygiène, mais les chambres aussi au niveau de plusieurs campus. Il en est ainsi des chambres universitaires se trouvant au niveau de la cité Hasnaoua 2, résidence filles, de Bastos, touchées par une dégradation sans commune mesure. Selon des étudiantes et des étudiants, la situation est alarmante car la peur sur les conséquences sur leur santé est désormais à prendre en compte. À l'intérieur des chambres, affirment des étudiants, la peinture n'est pas refaite et des fissures sont visibles sur certains murs. Un décor lamentable, d'autant plus qu'il s'agit de la vie des étudiants, c'est-à-dire la future élite de notre pays.
En fait, la situation désolante qui règne à l'université de Tizi Ouzou ne date pas de si peu de temps. Bien au contraire, elle dure depuis des années. En plus des conditions d'hygiène dégradées, les étudiants ont longtemps tiré la sonnette d'alarme sur la situation sécuritaire qui prévalait et qui continue de prévaloir dans les campus et les cités. Durant les trois dernières années, les étudiants ont organisé des marches, des rassemblements, des sit-in et des grèves pour attirer l'attention sur les agressions perpétrées par des extras. Des étudiants et des étudiantes ont été agressés à l'intérieur de l'enceinte universitaire. Un étudiant a d'ailleurs été agressé mortellement avec un poignard, il y a deux années.
Cependant, ces dernières semaines, il y a comme un sursaut parmi les étudiants qui commencent à agir concrètement pour changer leur situation. Regroupés dans deux associations, Éco-culture et Éco-action avec la collaboration de la direction des activités culturelles et scientifiques, les étudiants ont organisé un grand volontariat, la semaine dernière.
L'action a grandement rétabli l'image de l'étudiant et de l'université de Tizi Ouzou. Les étudiants ont en effet largement répondu à l'appel des associations après des années de laisser-aller. Sur les lieux, les étudiants affirmaient que la responsabilité incombe d'abord aux étudiants eux-mêmes qui sont restés sans réaction durant des années face à cette situation. Selon les organisateurs, le volontariat s'était poursuivi durant deux jours. Grâce à la réaction très positive des étudiants qui ont voulu rejoindre l'action. «J'aimerais bien prendre part. je jure que j'ai honte de moi en voyant nos cités et campus universitaires dans cet état lamentable», reconnaît un autre étudiant que nous avons abordé à l'entrée du campus Hasnaoua 1.
La situation était, en effet, alarmante du point de vue de l'hygiène. Certains étudiants signaleront un état déplorable à l'extérieur des «restos». Les détritus s'entassent même sous les fenêtres des chambres d'étudiants. Parfois, on n'arrive même pas à dormir la nuit. Les moustiques envahissent nos chambres à cause de ces détritus. Enfin, les étudiants, qui ont décidé de se prendre en charge, continuent de sensibiliser pour passer à d'autres volontariats pour toucher d'autres volets de l'université.

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