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Produits de large consommation, viandes à 1200 dinars et déblocage des importations

Les explications de Zitouni

Le ministre du Commerce s’est montré très optimiste sur la fin des crises qui «bercent» son secteur depuis plusieurs années. Pour lui, c’est l’heure du renouveau…

Zitouni à l'épreuve du Ramadhan. Pas le temps de prendre ses marques pour le nouveau ministre du Commerce. Quelques jours après sa nomination à la tête de ce secteur, il doit faire face au grand «test» du Ramadhan. Tayeb Zitouni a alors gagné le terrain, ces derniers jours, en se voulant des plus optimistes. À chacune de ses sorties, le ministre insiste sur la disponibilité des produits alimentaires de large consommation sur les marchés. «On en a fini avec le problème de disponibilité.
Les produits de large consommations sont fabriqués en quantités suffisantes», a soutenu le ministre, hier, lors de son passage au Forum de la Radio nationale Chaîne I. Tayeb Zitouni donne l'exemple de l'huile de table, dont la production journalière a doublé. «Le volume global de production des six entreprises des huiles alimentaires a atteint à l'échelle nationale 4.600 tonnes/jour, au moment où les besoins du marché national oscillent entre 1.600 tonnes et 1.800 tonnes/jour», a-t-il assuré non sans mettre en avant le fait que ta production représente le triple de la demande nationale. C'est le même constat qu'il faut avec le lait en sachet. «5.000 tonnes de poudre de lait supplémentaire, soit 3 à 4 millions de litres de lait supplémentaires», a-t-il soutenu. «Il y a sur le marché 4.900.000 litres/jour», a -t-il poursuivi pour expliquer les mesures concertées qui ont été prises pour assurer la disponibilité des produits de large consommation. Le successeur de Rezig à la tête du département du commerce avoue que de telles promesses avaient été faites auparavant, en vain! «Comme l'a dit le président de la République, on a un problème de chiffres et de statistiques.Or, les chiffres de productions qui avaient été annoncés étaient approximatifs», admet -il. Zitouni assure que ce n'est plus le cas aujourd'hui où ils sont des plus précis. Donc pour lui, le problème de la disponibilité ou des files d'attente ne devrait pas se poser. Il s'étonne même de voir de telles scènes soutenant qu'il existait aussi un problème au niveau de la distribution. Pour lui, les marchés de proximités qui ont été ouverts durant ce mois sacré sont en train de régler ce problème en supprimant les intermédiaires. «475 marchés de la Rahma ont été ouverts durant le mois de Ramadhan. Il faut qu'il y ait au moins un marché au niveau de chaque daïra du pays», rappelle t-il.
Le ministre du Commerce estime que ces espaces sont en train de faire leurs preuves, en témoigne le nombre de citoyens qui s'y rendent chaque jour. Il n'écarte pas la possibilité de les maintenir pour de bon. «Si on voit qu'ils permettent de stabiliser les prix et de lutter contre la spéculation. Nous allons les maintenir toute l'année, et même ouvrir de nouveaux», a ajouté l'invité de la Chaîne I. Il a cependant pointé du doigt le problème des marchés de gros. «Ils sont nombreux en Algérie. Magro a des marchés importants, mais cela ne suffit pas», a-t-il fait comme constat. «Nous avons besoin, aujourd'hui, de grands espaces modernes qui vont absorber l'informel. Il y a un plan d'action pour encadrer les réseaux de distribution pour mettre fin au problème de la spéculation», rapporte t-il.
Le ministre du Commerce est aussi revenu sur l'épineuse question de la viande importée qui doit être vendue à 1200 dinars le kilogramme. «D'abord, il faut savoir que 50 tonnes de viandes rouges sont disponibles sur le marché national, en plus de 10 000 veaux. Nous allons ajouter à cette quantité 20 000 tonnes de viande fraîche importée», atteste t-il. Zitouni soutient que ces importations visent à inonder le marché de viande à bas coût afin de réduire son prix sur le marché.
«La viande à 1200 dinars ne sera certainement pas disponible dans tous les quartiers ou coins du pays», insiste t-il.
«Le but est de pousser les bouchers à s'aligner à ces prix, car il est inconcevable de vendre de la viande à 2400 dinars alors que l'État la vend à 1200 dinars», explique t-il. Toutefois, il n'a pas évoqué la mise en ligne de la fameuse plate-forme numérique qui doit indiquer aux citoyens les points de vente de cette viande rouge. Cela semble être encore un secret bien gardé. Il annonce, néanmoins, la fin de la crise des importations. «Tous les produits bloqués au large seront mis en douane à partir d'aujourd'hui (hier). Ils ne devraient pas tarder avant de se retrouver sur le marché», a-t-il conclu avec beaucoup d'optimisme. Celui de la fin de toutes les crises...

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