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Industrie pharmaceutique

Les firmes américaines sollicitées

«L'instauration d'un écosystème favorable à un transfert de technologie et un appui pour la recherche et le développement, et la formation».

En pleine expansion, le secteur de l'industrie pharmaceutique s'attelle à marquer les actions de coopération et d'échanges d'une accélération susceptible de porter la production nationale à un niveau supérieur. Dans cette optique, le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu, mardi, en audience, le président du Conseil d'affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune, accompagné d'une importante délégation regroupant l'ensemble des laboratoires américains installés en Algérie. Une rencontre qui confirme les axes retenus récemment ente les deux pays, lors de l'audience accordée à l'ambassadrice des Etats-Unis d'Amérique en Algérie. Ces derniers s'articulent autour du renfoncement des relations dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, à travers un engagement plus important des firmes américaines, en matière de production, et de transfert technologique. D'une importance capitale, ces actions de coopération interviennent dans le cadre de la concrétisation des objectifs fixés par la filière, notamment la diversification des produits fabriqués localement, à travers le lancement de projets structurants susceptibles d'impacter positivement la production nationale et répondre aux besoins du secteur de la santé et des citoyens. À cela s'ajoute l'importance de porter les actions dédiées à la recherche et au développement, à travers l'optimisation des investissements, dans le cadre de partenariats gagnant/gagnant. Il faut dire que ces coups d'accélérateur dans le domaine de l'industrie pharmaceutique reflètent une volonté sans faille de l'État, à éradiquer les dysfonctionnements et les obstacles, qui ont été à l'origine des situations de rupture de stocks de certains produits et de réduire la facture d'importation. C'est dans cette optique que le ministre est longuement revenu sur les principaux axes stratégiques d'une coopération algéro-américaine renforcée, à savoir «le développement et l'accroissement du niveau d'investissement direct ou mixte, l'implémentation de ces importantes firmes pharmaceutiques par la domiciliation de la production de médicaments innovants ou issus de la biotechnologie à très haute valeur ajoutée, ainsi que l'instauration d'un écosystème favorable à un transfert de technologie et un appui à la recherche et au développement, et la formation». Cela étant, l'aboutissement de cette nouvelle dynamique demeure tributaire de l'application des nouvelles dispositions de loi liées à l'investissement et la préparation d'un terrain favorable afin d'asseoir de vraies bases d'échanges, essentiellement axées sur la célérité, la performance et la productivité. À ce titre, il y a lieu de convenir que les nouveaux mécanismes de gestion et de fonctionnement mis en place à cet effet, commencent à produire des résultats probants, et reflètent, sans ambiguïté l'intérêt particulier que porte l'État aux facilitations de l'acte d'investissement. Autrement dit, tous les ingrédients sont réunis pour conférer à ces partenariats stratégiques les chances de connaître un développement et une pérennité inédits.
Il reste à cerner les principales difficultés rencontrées par les partenaires américains, pour lesquelles le ministre a pris des mesure pour y répondre, en «facilitant les procédures d'enregistrement des produits innovants, par la levée de toutes les entraves et lourdeurs techniques et administratives, dans l'intérêt suprême du patient algérien et de l'économie nationale».

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