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Industrie automobile en Algérie

Les grandes ambitions des chinoises

Désormais, l’Algérie se dote des moyens et d’instruments pour passer du simple mode de commercialisation à celui de la coproduction avec ses partenaires étrangers».

Après l'ouverture franche opérée dans le domaine de l'industrie automobile, à travers le contrat concrétisé avec la marque italienne Fiat, le marché automobile en Algérie, est en phase d'explosion. Et pour cause, les marques chinoises annoncent leur arrivée en force, comme cela a été confirmé par l'ambassadeur de la Chine en Algérie précisant que «certaines entreprises chinoises démarrent bientôt leur production automobile avec l'Algérie». Résultats de la nouvelle politique d'investissement, et des nouvelles mesures de facilitations, le marché algérien de l'automobile est devenu incontournable pour les géants mondiaux. Un potentiel qui se confirme et qui se consolide après des années d'inertie et de tergiversations et qui reflète enfin, les réelles perspectives de développement et de croissance. Il faut dire que ces dernières sont énormes et bénéficient actuellement d'une visibilité qui contribuera à mettre en valeur les arguments indiscutables que représente l'Algérie aux investisseurs étrangers. Sa position stratégique, en tant que portail vers le marché africain, les prix plus qu'abordables de l'énergie, et de la main- d'oeuvre, et l'ouverture économique réalisée durant ces dernières années, représentent des atouts forts pour appuyer la délocalisation des grandes marques. À cela s'ajoute la disponibilité prochaine de matière première issue de la relance industrielle en cours, telle que la fabrication de l'acier plat, et les différentes productions entrant dans la construction automobile, notamment l'injection plastique, et l'usinage de pièces techniques. C'est dire l'importance des promesses d'intégration et de transferts technologiques véhiculées à travers ces partenariats. Et ce en plus des dispositions du système bancaire fiscal et douanier qui oeuvrent à s'adapter aux nouveaux défis économiques, notamment la relance de l'industrie automobile sur ces axes centraux, à savoir l'importation, le montage et la construction. À ce titre, les effets de cette révolution dans le domaine automobile confèreront à l'économie nationale des opportunités de développement et de croissance en or, et participeront à confirmer le rang de leader économique dans la région. Désormais, l'Algérie se dote des moyens et d'instruments pour passer du simple mode de commercialisation à celui de la coproduction avec ces partenaires étrangers. Dans cette optique il y a lieu de convenir que l'industrie automobile chinoise a connu une croissance fulgurante ces dernières années et représentait au demeurant l'un des leaders incontestés dans le domaine et dans le monde. En 2022, 62 nouveaux modèles ont été introduits sur le marché par les constructeurs chinois, soit en moyenne environ cinq nouveaux modèles par mois. Une force de frappe et un savoir-faire qui ont donné naissance à des géants tels que JAC représenté en Algérie par la société Emin auto agréée récemment pour l'importation, ou encore FAW et Geely et à une armée de sous-traitants, qui font aujourd'hui la renommée de l'industrie chinoise de l'automobile. Ces derniers sont devenus des fournisseurs mondiaux, en matière de fabrication de moteurs, de batteries, et d'autres composants. D'où l'importance de porter ces partenariats à un niveau supérieur. Cela étant, il faut dire, que les marques chinoises n'ont pas toujours été au -devant de la scène, notamment au début des programmes de développement de l'industrie automobile en Algérie. Plusieurs tentatives de partenariats se sont soldées par des échecs, notamment après le statu quo qu'a connu le secteur ces dernières années, engendrant des situations inextricables pour des constructeurs tel que Baic ou encore, la marque Kia qui ont fini par passer en mode survie, pour le premier, alors que pour le deuxième, le projet a été avorté à sa création. Des expériences qui reflètent à plus d'un titre, les signes d'un mauvais départ, qui s'est confirmé par la série de scandales qui ont marqué cette activité, révélant, la nécessité de revenir à la constitution de nouvelles bases économiques et technologiques pour un développement pérenne.

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