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6ème jour de paralysie au port de Béjaïa

Les grévistes exigent le départ du DG

Les travailleurs du port de Béjaïa sont entrés en grève illimitée depuis 6 jours pour exiger le départ du directeur général. le bras de fer se durcit.

Hier, le port de Béjaïa, deuxième au niveau national en matière d'activité, était paralysé. Les travailleurs campent sur leurs positions. Outre le départ du DG, les grévistes réclament également l'installation d'une commission d'enquête sur la gestion de l'entreprise. Le refus de départ affiché par le DG de l'EPB au prétexte que la demande de son départ est basée «sur des objectifs qui ne sont pas étayés et matérialisés», estimant que «les travailleurs ont perçu toutes leurs primes. Ils sont très bien payés», déplorant par la même occasion « le mutisme» observé par les représentants syndicaux, quant « aux appels au dialogue lancés par la direction». Il dénoncera par ailleurs «le caractère irrégulier du débrayage» car, ajoute-t-il «il n'a pas respecté des dispositions légales». Tout en appelant à la reprise du travail, le DG mettra en exergue «les pertes financières conséquentes depuis le déclenchement de la grève.
La sortie du DG n'a pas eu l'écho escompté chez les grévistes. Avant-hier, ils ont riposté par une déclaration à l' endroit de l'opinion. «Nous informerons l'opinion publique que nous avons été contraints de faire la grève», «on nous a fait des promesses, des tergiversations et des entourloupes», écrivent-ils en réponse à toutes les démarches initiées depuis l'année dernière. «Nos revendications ne sont pas seulement professionnelles et sociales, mais aussi protectrices car nous voulons préserver l'institution portuaire et sa continuation dans la relance de l'économie nationale et locale», expliquent-ils mettant en valeur « les problèmes majeurs en termes de gestion accumulée depuis plusieurs années».
«Nous avons été confrontés à de grands problèmes depuis la nomination de l'actuel premier responsable du port, notamment en ce qui concerne la communication avec le syndicat», déplorent-ils.
«Nous sommes déterminés à poursuivre notre combat et la grève jusqu'à l'accomplissement de nos revendications, quels que soient les sacrifices et les conséquences, et nous répondrons à toutes les provocations, menaces avec ce qui est nécessaire et en temps opportun», concluent-ils.
Le bras de fer se poursuit donc pour la sixième journée. Les sorties publiques du DG et celle explicative du syndicat ne sont pas de bon augure. Pendant ce temps, le conflit s'enlise et provoque des dé-sagréments tant pour les opérateurs économiques que pour l'entreprise elle-même, qui enregistre rien que pour les tout premiers jours de grève une perte financière de 150 millions DA de chiffre d'affaires. Il va de soi que cette perte se répercutera sur le Trésor public.
Il est donc urgent de rétablir la communication et de prendre des décisions à même de calmer les esprits pour permettre à l'EPB de renouer avec l'activité, laquelle a déjà été fortement secouée par la pandémie de Covid-19 et bien avant par les sempiternelles fermetures de routes qui collent à la wilaya de Béjaïa.

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