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Admission d'Israël comme membre observateur à l'UA

Les grosses pointures de l'Afrique disent non!

Le Nigeria, l'Egypte, l'Afrique du Sud... ainsi que d'autres grosses pointures du continent africain et qui pèsent au sein de l'Union africaine, ont opposé une fin de non-recevoir à la proposition de l'octroi du statut d'observateur à Israël.

Ainsi, tous les grands contributeurs de l'UA ont, unanimement, condamné la décision de Moussa Faki d'avoir accrédité l'ambassadeur de l'Etat hébreu au sein de l'organisation, une première depuis plus de deux décennies. Fait rare dans l'histoire de l'organisation, puisque tous les grands contributeurs ont unanimement condamné le choix de Faki, y compris les pays ayant reconnu Israël depuis des décennies, comme le Nigeria ou l'Egypte. Il s'agit d'un véritable camouflet pour le Maroc qui a tout misé sur la carte israélienne pour peser dans les décisions de l' UA. L'échec est d'autant plus cuisant, surtout que l'écrasante majorité des pays membres ont considéré ce choix comme l'erreur historique de Faki. De ce fait, ils ont insisté à ce que les choses reviennent à la situation antérieure au plus vite. Un come- back qui octroie de fait un statut particulier à l'Autorité palestinienne. Elle sera, en effet, la seule voix autorisée au sein de l'Organisation africaine sur le conflit israélo-arabe. Fait rare pour un sujet de politique extérieure au continent
En revanche, c'est une grande victoire pour la diplomatie algérienne qui s'est frontalement opposée à la décision du président de l'UA.
Lors de son allocution à la 39e session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), qui s'est déroulée le 14 octobre dernier, à Addis-Abeba, en Éthiopie, Ramtane Lamamra a appelé «ses homologues à préserver l'UA de la division et de la discorde». Le chef de la diplomatie algérienne a également exhorté à «promouvoir l'intérêt collectif et à corriger les erreurs qui seraient préjudiciables à l'esprit de solidarité et d'unité au sein du syndicat». Ainsi, la question controversée de l'octroi du statut d'observateur à Israël, sera soumise au prochain sommet des chefs d'Etat de l'organisation
panafricaine prévu en février 2022. Pour Ramtane Lamamra «il faut donc espérer que le sommet marquera un sursaut salutaire d'une Afrique digne de son histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable», dira-t-il.
Les membres de l'Union africaine (UA) avaient forcé le président de la commission, Moussa Faki, à inscrire à l'ordre du jour du Conseil exécutif des 14 et 15 octobre, une discussion polémique sur l'accréditation en juillet d'Israël auprès de l'organisation (AI du 31/08/21). Une première depuis plus de deux décennies. Deux heures durant, Moussa Faki a été éreinté par une trentaine de contributions de ministres des Affaires étrangères ou d'ambassadeurs accrédités à Addis-Abeba critiquant sa décision.
Aucune décision n'a finalement été prise à l'issue des discussions. Le Conseil exécutif, ne pouvant que constater combien la majorité des Etats était opposée à la position de Faki, a renvoyé le sujet au sommet des chefs d'Etat de janvier-février 2022. Ils devront trancher sur le devenir d'Israël dans l'organisation panafricaine. Israël a pu aisément comprendre le message des 15 et 16 octobre: l'Etat hébreu n'est pas le bienvenu et l'accréditation de son ambassadeur à l'UA, le diplomate d'origine éthiopienne, Aleli Admasu, demeure d'ici janvier 2022 particulièrement théorique. 

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