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Des chercheurs reçus par le président Tebboune

Les historiens au chevet de la «Mémoire»

La création d’une commission d’historiens algériens et français sur la colonisation avait été annoncée par le chef de l’État, lors de la visite en Algérie du président français Emmanuel Macron.

Une commission conjointe d'historiens algériens et français sera créée et aura pour mission de travailler sur toutes les questions liées à la Mémoire, de la période coloniale à la Guerre de Libération nationale» notait la «Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelé» ayant sanctionné la visite officielle du président français, Emmanuel Macron, en Algérie. C'est désormais chose faite. Le traitement de la question de la Mémoire entre dans le vif du sujet. Les historiens devant siéger au sein de cette commission viennent d'être désignés. Avant d'entamer leurs travaux, ils ont été reçus, hier, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. En effet celui-ci a reçu, mercredi à Alger, les cinq historiens qu'il a choisis pour faire partie de la commission mixte d'historiens algériens et français devant travailler sur la question de la Mémoire, a indiqué un communiqué de la présidence de la République algérienne. Selon la même source, «l'audience s'est déroulée au siège de la présidence de la République en présence du directeur de cabinet à la Présidence, Abdelaziz Khellaf et du conseiller du chef de
l'État chargé des archives et
de la Mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi». Certes, le communiqué ne fait pas part des noms des historiens mais les photos, postées sur la page facebook de la Présidence, sont plus que «frappantes».
En effet, il s'agit, entre autres, de Mohamed El Korso, Djamel Yahyaoui, chercheur en histoire de la révolution, et le professeur Lahcène Zeghidi, professeur d'histoire à l'université d'Alger. Selon des sources, la commission devrait être dirigée par Mohamed El Korso, professeur à l'université d'Alger et ancien président de la Fondation du 8 Mai 1945, connu pour ses nombreuses contributions liées à la question de la Mémoire, à la récupération des archives et aux explosions nucléaires françaises à Reggane. En désignant ces historiens-scientifiques de renom, le chef de l'État a voulu faire sortir la question de la «Mémoire» des sentiers battus. Une manière de favoriser une lecture objective et authentique d'un pan de l'histoire commune, tenant compte de l'ensemble de ses étapes afin d'appréhender l'avenir dans l'apaisement et le respect mutuel. Une façon, également, d'assurer une prise en charge intelligente et courageuse, des problématiques liées à la Mémoire dans l'objectif d'appréhender l'avenir commun avec sérénité et de répondre aux aspirations légitimes des jeunesses des deux pays. La création d'un comité d'historiens algériens et français sur la colonisation, ayant pour objectif d'étudier «sans tabou» les archives de cette époque, avait été annoncée fin août dernier par les présidents Tebboune et Macron, à l'occasion de la «visite d'amitié» de ce dernier, en Algérie. «Nous avons décidé ensemble de créer une commission mixte d'historiens» pour «regarder l'ensemble de cette période historique, qui est déterminante pour nous, du début de la colonisation à la guerre de libération, sans tabou, avec une volonté de travail libre, historique, d'accès complet à nos archives», a détaillé Emmanuel Macron. Outre la question liée à l'ouverture et à la restitution des archives, cette commission (mixte), selon le même document, devra aborder d'autres points du contentieux historique algéro-français, comme les essais nucléaires au Sahara, les personnes disparues de la Guerre de Libération nationale, la «bataille d'Alger» (1957) ou encore la restitution des restes des crânes de résistants algériens conservés dans des musées, en France. Les travaux de cette commission devront faire l'objet d'évaluations semestrielles régulières, selon la Déclaration d'Alger.

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