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18ème édition du concours international à paris

Les huiles d’Algérie raflent la mise

Les oléifacteurs algériens se sont mesurés à quelque 250 autres huiles d’olive venues du monde entier.

Ce n'est pas une surprise et ça ne le sera désormais plus jamais que des huiles algériennes soient sur le podium de tous les concours et compétitions du domaine à travers le monde. La qualité du cru ensoleillé algérien est, depuis des siècles, reconnue au plan international. Et c'est justement ce qui vient d'être vérifié, lors de la 18ème édition du Concours international des huiles du monde qui se déroule à Paris (France). Quatre huiles de différentes régions d'Algérie viennent de décrocher des prix de qualité.
Avant-hier, jeudi, donc, les jurys du concours ont décerné la Médaille d'or à l'huilerie Aomar sise wilaya de Bouira pour son huile labellisée «Azemmour» dans la catégorie «mûr intense». à rappeler d'ailleurs que l'huile Azemmour n'est pas à sa première consécration car, en 2018 déjà, elle a obtenu le prix Apulée d'or au concours national des huiles vierges extra dans la catégorie «fruité vert intense» le prix Apulée d'argent au même concours, en 2019. à noter également que la Médaille d'argent est revenue à l'Algérien SARL Arba-olive de la wilaya de Blida qui a concouru avec son produit «mûr léger». Deux autres crus algériens ont décroché des diplômes pour la qualité supérieure de leurs produits.
Le diplôme «Gourmet» a été décerné donc à l'huilerie Amazit d'Ifigha (Tizi Ouzou) pour son huile «Achvali Ath Ghovri» dans la catégorie «mûr léger», ainsi que la Sarl Ets Kiared de la wilaya de Boumerdès pour son huile «Baghlia» dans la catégorie «mûr intense». Ainsi donc, cette participation plus qu'honorable des oléifacteurs algériens aux côtés de quelque 250 autres huiles d'olive venues du monde entier, s'avère comme un aiguillon qui va booster la production d'huile d'olive algérienne à travers toutes les régions.
Ce produit, qui peut constituer une grande source de revenus en devise, a longtemps été négligé par les pouvoirs publics.
Ce n'est que ces dernières années, que des initiatives individuelles ont tout d'abord commencé à donner des signes de relève et de valorisation de ce patrimoine ancestral, longtemps entretenu par nos ancêtres.
Durant ces dernières années, l'huile d'olive algérienne a buté sur de nombreux problèmes rencontrés sur son chemin vers les marchés internationaux. La labellisation de ses crus du terroir a fait défaut, ce qui l'a empêché d'intégrer les circuits commerciaux à l'international. Sur le plan national et surtout régional, l'huile d'olive de Kabylie a fait un grand bon, grâce aux initiatives des oléifacteurs locaux comme à Maâtkas et Ath Ghovri. Des intiatives fortement soutenues par la direction des services agricoles qui n'a pas lésiné sur les moyens essentiellement techniques qu'elle a mis en place, pour que ces produits réussissent.
Enfin, notons que ces consécrations sont un véritable sésame pour la commercialisation à l'international. C'est une preuve de la qualité des crus algériens qui n'auront aucune difficulté à s'imposer sur le marché mondial des huiles d'olive dominé essentiellement par le géant espagnol.

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