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Dramatiques conséquences socio-économiques de la pandémie

Les ménages touchés au coeur

Ça ne sert à rien de faire dans l'analyse et la réflexion politiques si la dimension sociale est sous-estimée.

La situation socio-économique du pays est peu reluisante au vu des répercussions et des retombées de la pandémie de coronavirus sur le quotidien des laborieux et des démunis. Le pouvoir d'achat des couches larges de la société fait face à une dégringolade drastique, la précarité sociale se fait sentir d'une manière manifeste.
Le front social est déserté par les forces censées apporter des solutions dans le cadre d'une solidarité effective à l'égard des va-t-en nu qui ne savent plus à quel saint se vouer quant à la flambée des prix sans précédent des produits de première nécessité. Le citoyen lambda est partagé entre l'enclume de la pandémie du Covid-19 et ses effets néfastes au plan médical et social en termes de dépenses qui frisent l'invraisemblable et la mercuriale qui est déterminée par un pouvoir d'achat des plus dérisoires.
Les pouvoirs publics sont plongés dans la spirale de la gestion de la crise sanitaire majeure, mais les conséquences de la pandémie sont dramatiques sur les citoyens à faibles revenus et même ceux qui ne disposent pas de revenus à cause des licenciements et la fermeture de nombre d'usines et d'entreprises affectées par le prolongement et l'omniprésence de la pandémie qui rôde encore.
Il faut juste jeter un coup d'oeil sur les étals des espaces commerciaux et dans les marchés des fruits et légumes pour s'apercevoir de l'étau qui s'est dressé sur les pans entiers de citoyens qui vivent dans la vulnérabilité extrême risquant de pousser à une véritable fracture sociale.
Il n'est pas concevable que les pouvoirs publics laissent les choses fonctionner de la sorte sans qu'il n'y ait des mesures qui pourraient absorber cette précarité qui ne touche que les couches déshéritées et laborieuses.
L'augmentation vertigineuse des prix des produits de première nécessité montre que la tutelle chargée de réguler et de contrôler ce genre de pratiques mafieuses est complètement absente en la matière. C'est un état de déliquescence qui s'exprime de visu à l'égard des citoyens lambda dont les pouvoirs publics sont responsables de la détérioration de leur situation sociale et économique, même s'il s'agit de fait, d'avancer l'argument de la pandémie de coronavirus et ses conséquence sur la machine économique et ses retombées directes.
Le front social est complètement déserté par les semblants de représentants des travailleurs et des couches laborieuses, c'est un signe de dénaturation du rôle des syndicats dont la revendication ne dépasse pas la démarche corporatiste étroite.
La fracture sociale commence à prendre de l'ampleur, la mobilisation sur les points essentiels en rapport avec la condition des couches larges de la société s'impose comme exigence pour alléger le fardeau qui s'abat sur elles telle une épée de Damoclès.
Depuis l'apparition ravageuse de la pandémie de coronavirus, aucune voix syndicale autonome quelle qu'elle soit, n'a abordé ni a soulevé la question de la condition sociale des plus drastiques qui frappe les couches vulnérables et les travailleurs qui ont perdu leurs emplois.
Cette situation doit être vue comme menace pour la paix sociale qui est la quintessence de la stabilité politique d'un Etat. Ça ne sert à rien de faire dans l'analyse et la réflexion politiques si la dimension sociale est complètement marginalisée et sous-estimée.
Le danger émane de cette lecture étriquée de la réalité qui fait que la question sociale est reléguée au second plan.
Alors que les plus avertis parmi les observateurs rappellent que tout changement politique doit être accompagné d'une stratégie sociale en mesure de faire réaliser les objectifs inhérents à ladite stratégie, les pouvoirs publics sont interpellés pour trouver des mécanismes et un mode opératoire susceptible de protéger les larges couches de la société qui se débattent dans des difficultés socio-économiques.
Il faut que l'intervention soit rapide pour que le citoyen lambda sente que l'Etat social est là pour le protéger de cette dégradation de sa condition sociale qui risque de s'exacerber et de se transformer en une véritable fracture sociale aux conséquences incontrôlables. 

De Quoi j'me Mêle

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