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Tentatives de déstabilisation du front social

Les mises en garde du gouvernement

La recherche de solutions aux différentes revendications doit se faire dans le cadre d’une approche progressive et graduelle.

Devant la montée en puissance des mouvements de protestation, le gouvernement Abdelaziz Djerad, tout en reconnaissant que la grève est un droit constitutionnel, brandit la menace de sanction en dénonçant «l'exploitation de l'activité syndicale par certains mouvements subversifs». Dans un communiqué publié jeudi 6 mai, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a mis en garde «certains mouvements malintentionnés» qu'il accuse de semer la «fitna» dans le pays. «Une exploitation de l'activité syndicale par certains mouvements subversifs visant à semer la fitna, a été récemment relevée, des mouvements qui avaient été identifiés par le passé et leurs plans dénoncés», indique le communiqué. Aussi, pour éviter tout dépassement, Abdelaziz Djerad préconise une recherche de solutions adéquates aux différentes revendications socioprofessionnelles dans le cadre d'une approche progressive. Une approche prenant en ligne de compte les «répercussions et les retombées de la crise économique et sanitaire que traverse le pays», ajoute le communiqué des services du Premier ministère. Aussi, souligne-t-il que «l'examen et le traitement des revendications exprimées doit se faire dans le cadre d'une approche progressive qui tienne compte des retombées et répercussions de la crise économique et sanitaire que traverse le pays et qui ne peut altérer le niveau et la qualité de vie des citoyens» tout en mettant en avant la détermination du gouvernement à «poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux». Dans ce cadre, le gouvernement exhorte les travailleurs à faire le distinguo entre «l'exercice des droits syndicaux consacrés et l'expression de leurs revendications professionnelles qui doivent être examinées à travers un dialogue ouvert et entre les appels de certains mouvements subversifs qui ne cherchent qu'à compliquer la situation et exploiter leurs situations socioprofessionnelles à des fins douteuses». Allusion à peine voilée aux derniers mouvements de protestation enclenchés par les éléments de la Protection civile, les travailleurs de la poste et ceux de l'Education nationale, entre autres.
Dans son communiqué, le gouvernement incrimine certaines «mauvaises pratiques» prises sous le «régime de la «Issaba» durant les deux dernières décennies, marquées par le passage du cadre de la revendication «légitime des droits à la logique d'illégitimité, en déniant les exigences de préservation du bon déroulement des structures publiques, la pérennité du service public et la protection de l'économie nationale et des outils de production». Convaincu que la grande majorité des enfants du peuple demeure engagée dans «le processus de l'édification et du renouveau» le gouvernement pointe du doigt «une minorité limitée dont certains membres établis à l'étranger oeuvrent pour la diffusion du désespoir et la mise en échec du processus de changement et de lutte contre la corruption qui ne peut que continuer jusqu'à la fin».
Un appel adressé à tous les travailleurs «à l'effet de faire montre du sens de responsabilité et d'éviter de tomber dans le piège de ceux qui veulent semer le chaos dans le pays». Devant ces tentatives de déstabilisation du front social, le gouvernement «reste déterminé à poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux afin de consolider la paix sociale et à faire face avec fermeté à toute velléité de porter atteinte à l'ordre public», a conclu le communiqué. 

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