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Mohamed Taxana, fondateur de Pimarket et de Sir Mhani, à L’Expression

«Les nouvelles mesures sont les bienvenues»

Dans cet entretien, Mohamed Taxana, fondateur de Pimarket et de Sir Mhani, nous raconte l'histoire de la création des deux applications innovantes qu'il a lancées. Ce jeune start-upeur, a pris part, hier, à la Conférence nationale des start-ups, «Algeria Disrupt 2020» en tant que participant.

L'Expression: Parlez-nous de votre parcours?
Mohamed Taxana: Ma relation avec le e-commerce a commencé dans les années 2000, après l'obtention de ma licence en informatique, à l'université des Frères Mentouri, à Constantine. J'avais ouvert un magasin de matériel informatique. J'avais suivi des formations dans le domaine des réseaux. J'avais contracté une aide d'un dispositif d'aide à l'emploi, pour élargir mon activité.

D'où vous est venue l'idée de Pimarket et Sir Mhani?
J'ai décidé de lancer Sir Mhani parce que c'était un problème que j'ai vécu moi-même. J'y ai vu une opportunité, car il n'y avait aucune autre solution dans le marché. Sir Mhani est une solution pour la mise en relation des automobilistes avec les professionnels de l'auto. Sir Mhani permet de géolocaliser les professionnels, pour les automobilistes. Elle permet de prendre des RDV afin de gagner du temps et de l'argent. Elle permet à l'utilisateur d'évaluer les professionnels, ainsi il vous est assuré un service optimum. Actuellement, nous disposons d'un annuaire national spécialisé sur les professionnels de l'automobiles: garagistes, dépanneurs, stations-service, lavage, décalaminage, ateliers mobiles, mécaniciens, électriciens-auto, mécaniciens-auto etc. Pimarket, quant à elle, a une place de marché a destiné aux professionnels de la pièce de rechange automobile. Elle apporte un support à nos partenaires, par le biais d'une plateforme de gestion et d'échange des produits. Nous offrons, sur le site, un accès direct au marché national de la pièce automobile et une visibilité optimale. Nous associons nos partenaires pour constituer un catalogue regroupant les références des pièces automobiles du parc national.

Pourquoi avez-vous choisi le service après-vente?

Il faut se donner les moyens pour réussir. Le service après-vente est un maillon essentiel de l'industrie automobile. C'est un secteur en croissance continue, puisque le parc automobile algérien avoisine les 7 millions de véhicules dont un pourcentage très important de véhicules est en circulation depuis plusieurs années.

Pour vous, et selon votre propre expérience, quelle est/sont la ou les difficultés rencontrée(s) par les porteurs de projets qui désirent lancer une start-up?
Les idées, notre «matière grise» n'en manque pas. Ils sont jeunes, connectés et débordent d'idées qui peuvent accélérer la révolution numérique non pas seulement dans le pays, mais sur l'ensemble du continent. Mais hélas, beaucoup de start-upeurs rencontrent très souvent des difficultés. Une mauvaise lecture du marché peut mener à l'échec des start-up. Je tiens à préciser, dans ce sens, qu'avant de se lancer dans Pimark j'avais fait un sondage auprès des vendeurs de pièces détachées pour évaluer les besoins et les services du secteur.

Comment évaluez-vous les dernières mesures prises par le chef de l'Etat?
Les mesures annoncées sont nécessaires et elles arrivent à temps. Pourvu que ces décisions soient appliquées réellement sur le terrain, puisqu'elles proposent des avantages pour les start-up, notamment la question d'asseoir un nouveau cadre réglementaire dédié aux start-up. C'est une autoroute d'opportunité qui s'ouvre aux jeunes start-upeurs, puisque l'absence d'un cadre légal est un des freins majeurs au développement du financement des start-up. L'autre bonne nouvelle dédiée aux start-up est la mise en place du fonds d'investissement dédié aux start-up. C'est un «venture capital (capital risque pour les start-up)». «L'Algéria start-up fund» permettra aux jeunes porteurs de projets d'émerger, s'imposer pour, finalement, contribuer efficacement au processus de diversification de l'économie nationale, car il devrait, une fois mis en place, financer et soutenir les start-up prometteuses, opérationnelles et à fort potentiel de développement. Après, il leur permettra, de ce fait, de poursuivre leur développement et éventuellement d'atteindre une étape supplémentaire dans leur cycle de vie, car les start-upeurs rencontrent des difficultés d'accès au financement traditionnellement disponible et qui ne sont pas adaptés aux start-up.

Y'a t-il d'autres solutions?
Je pense qu'il faudra aller vers une répertorisation des start-upeurs et de tous les acteurs qui rentrent dans la chaîne de valeur start-up, en commençant depuis les centres de recherche, en passant par les incubateurs et accélérateurs, jusqu'aux entreprises et mécanismes publics et privés de financement.

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