{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le ministre de la Communication répond aux médias français

«Les pratiques coloniales sont rejetées»

Il recadre la France et ses médias, qu’il accuse de « maintenir une couverture tendancieuse et partiale ».

Le retour de l’Algérie sur la scène régionale et internationale a gêné plus d’un. Dans ce sillage, le ministre de la Communication Mohamed Meziane, a révélé l’existence de « plus de 9 000 journalistes à travers le monde(qui) participent à ternir l’image de l’Algérie ». Une déclaration qui met en lumière la persistance d’une désinformation systématique à l’échelle internationale à l’égard du pays. En faisant référence à ces journalistes, le ministre n’a pas seulement pointé du doigt des erreurs de couverture ou des omissions, mais a plutôt fait allusion aux campagnes médiatiques de désinformation qui ciblent l’Algérie. Le langage des chiffres annoncé par le ministre témoigne de l’ampleur de l’agenda des médias occidentaux très souvent hostiles à l’égard de l’Algérie. Le ministre recadre la France et ses médias, qu’il accuse de « maintenir une couverture tendancieuse et partiale », souvent « influencée par des intérêts géopolitiques et historiques ». La critique vise non seulement la façon dont l’Algérie est présentée, mais aussi la volonté manifeste de certains médias de ne pas laisser de place à une narration plus nuancée et objective, qui reflèterait les véritables progrès tangibles réalisés par l’Algérie, notamment dans les domaines de l’économie et des projets en cours. Le pays s’engage dans une transformation économique profonde, soutenue par une série de réformes structurelles et de projets d’envergure, visant à diversifier son économie et à attirer des investissements étrangers. Des initiatives dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie, des infrastructures et de l’agriculture témoignent d’un réel dynamisme, qui va bien au-delà des stéréotypes souvent véhiculés par les médias internationaux.
Le ministre ne manque pas de rappeler les propos du président Abdelmadjid Tebboune, qui, tout en assurant qu’il n’existait aucun conflit entre les peuples algérien et français, avait réaffirmé son rejet des pratiques coloniales. Pour le ministre, la nécessité de déconstruire les visions biaisées et réductrices qui continuent à persister, notamment dans les discours médiatiques « orchestrés ».
La déclaration du ministre de la Communication représente un recadrage et un signal fort envoyé à la communauté internationale et à ses médias. En exposant cette situation, le ministre Meziane envoie un message clair : l’Algérie ne se laissera plus faire. Il ne s’agit pas seulement de corriger des erreurs de couverture, mais de rétablir une véritable souveraineté médiatique.
Le ministre intervenait lors des travaux de la Conférence nationale autour du thème «l’université et l’information du développement » organisée en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du ministre de la Communication, à la faculté des sciences de l’information et de la communication, Alger.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours