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Ils ont observé, hier, un sit-in devant le ministère de la solidarité

Les pré-emplois reviennent à la charge

Ils appellent la nouvelle ministre de la Solidarité à intervenir et mettre fin à leur cauchemar.

Plusieurs dizaines de personnes, femmes et hommes, jeunes et vieux exerçant dans le cadre des contrats de pré-emploi, ont tenu hier, un sit-in, devant le ministère de la Solidarité. Ce sont des recrutés dans le cadre du programme d’insertion des diplômés (PID), et dans le cadre de dispositif Daip (Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle). Ils sont venus de plusieurs wilayas du pays pour ne citer qu’Alger Tizi Ouzou, Tissemsilt, Bouira, Skikda, Constantine, Tiaret, Mascara et Oum El Bouaghi.
Certains ont ainsi, dû parcourir des centaines de kilomètres pour ne pas manquer le rendez-vous qu’ils se sont donnés, à Alger, afin de tenir leur sit-in et faire entendre leurs voix, aux responsables concernés par cette tranche de la société, dont la nouvelle ministre de la Solidarité Kaoutar Krikou.
Une énième action de protestation, la troisième depuis le début de l’année en cours initiée par ses travailleurs pour réclamer leur régularisation définitive.
À notre arrivée, vers 10h30, les protestataires étaient déjà là. Ils attendaient dès les premières heures du matin d’être reçus par un des responsables.
Et c’est au bout de quelques heures, après précisément plus de quatre heures d’attente, que le portail s’ouvre enfin. Faute de la disponibilité du secrétaire général du ministère de la Solidarité, les protestataires étaient accueillis par deux responsables de cette institution. Ils les ont invités à soumettre leur plate-forme de revendications, en leur signifiant que le ministère allait se pencher sur la question.
Mais cette position a fait réagir les protestataires qui ont affirmé avoir déjà transmis trois plates-formes de revendications.
Chose confirmée d’ailleurs par le communiqué du sit-in d’hier.
Selon ce document, dont nous détenons une copie, il est clairement demandé «une réponse urgente de la part du ministère aux revendications contenues dans les trois plates-formes remises respectivement, aux dates du 30 décembre 2019, 15 janvier 2020, et 5 février 2020.» Haussant le ton, les protestataires, qui souhaitaient que leur tutelle prenne en considération leurs revendications, ont fustigé «l’attitude de l’ancien gouvernement Bedoui, qui s’était engagé par des promesses concrètes à régler leurs problèmes, mais en vain».
L’ex-Premier ministre, Noureddine Bedoui avait pour rappel, décidé en novembre dernier de la régularisation définitive de la situation de 374 304 employés de pré-emploi dans les administrations publiques et ce dans le cadre d’un plan d’action progressif. La première étape d’intégration avait été lancée au même mois et avait concerné 160 000 employés, ayant plus de 8 années d’ancienneté. La deuxième devait être lancée durant cette année. Elle toucherait 105 000 employés ayant de 3 à 8 années d’ancienneté, tandis que la troisième étape du plan d’intégration progressive des recrutés sous contrats de pré-emploi concernera 100 000 employés de moins de 3 années d’expérience qui seront titularisés en 2021. Réagissant aux mesures prises dans ce plan d’intégration progressive des employés recrutés sous contrat de pré-emploi, un protestataire dira que «l’intégration de certaines personnes recrutées auparavant dans le cadre des contrats de pré-emploi ne se fera pas pour cette année ni encore pour l’année prochaine.

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