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Les Algériens établis en France se réunissent le 24 novembre

Les prémices d'un réveil?

Les orientations données par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la conférence du 8 novembre dernier constitueront la ligne rouge de cette rencontre.

L'Algérie nouvelle: un projet en gestation. La communauté nationale à l'étranger entend ne pas rester en marge de cette entreprise, de ce rêve maintes fois contrarié. «Dans le cadre de l'Algérie nouvelle, qui se construit, nous, citoyens algériens établis à l'étranger, devons humblement contribuer à la réalisation durable de ce noble projet, pour nous et les générations à venir», a déclaré le collectif des Algériens en France qui doit tenir, le 24 novembre, sa première rencontre annuelle avec des représentants de la Communauté nationale établie en France. L'objectif fixé est de «défendre avec efficience les intérêts de la communauté nationale». Les questions et les propositions de nature à «valoriser toute initiative et consolider l'émergence et la mise en place d'un réseau algérien structuré», seront décortiquées par une centaine de participants à cet événement, précise cette association citoyenne. Les orientations données par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes tenue le 8 novembre dernier, constitueront la ligne rouge de cette rencontre à laquelle prendront part étudiants, universitaires, chefs d'entreprise, sportifs, artistes, représentants d'associations et membres de la communauté exerçant des professions libérales. Le chef de l'Etat avait mis l'accent, à cette occasion, sur l'importance stratégique majeure de la Communauté nationale établie à l'étranger et de la diplomatie économique, appelant le corps diplomatique à leur accorder un intérêt particulier. Le président de la République avait, notamment, exhorté le corps diplomatique à développer les méthodes et les moyens pour une concrétisation, véritable et pratique, de l'intérêt particulier qu'il accorde, personnellement, à notre Communauté nationale à l'étranger. Il faut souligner que cette feuille de route, tracée par le locataire d'El Mouradia, intervient dans un contexte de relations crispées avec la France, suite aux propos tenus par le chef de l'Etat français, qui a remis en cause le statut de nation à l'Algérie, allant jusqu'à faire une lecture escamotée de son histoire. La riposte fut à la hauteur de ce «dérapage» volontaire.
L'ambassadeur d'Algérie à Paris a été rappelé et le ciel algérien interdit aux avions militaires français. L'Algérie a aussi rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc et décidé de fermer le gazoduc Maghreb-Europe, qui traversait son territoire et de mettre fin aux relations commerciales qui liaient la Compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, à son vis-à-vis marocain. Des décisions qui ont été prises, après les complots fomentés par le royaume du Maroc pour porter atteinte à l'intégrité du pays, allant jusqu'à soutenir un mouvement séparatiste, classé terroriste, qui aspirait à mettre la Kabylie, un bastion de la guerre de Libération nationale, à feu et à sang. Des comportements qui ont été sanctionnés par un appel à l'«union sacrée» qui doit faire la part belle à nos concitoyens établis aux quatre coins de la planète.
Une initiative qui doit être pilotée par nos diplomates, ambassadeurs, consuls... «Vous n'êtes pas seulement appelés à prendre en charge les préoccupations de notre communauté, mais de renforcer ses liens avec la patrie en sus de l'implication de ses membres au processus de développement socio-économique de notre pays et aux efforts visant la consolidation de la place et du poids de l'Algérie, sur la scène internationale», leur avait signifié Abdelmadjid Tebboune.

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