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Viande blanche et oeufs

«Les prix seront plafonnés»

C'est ce qu'a déclaré Abdelhafid Henni, ministre de l'Agriculture, ce samedi, en marge de la célébration du 48e anniversaire de la fondation de l'Union nationale des agriculteurs algériens.

Affiché à 400 DA le kg, ce dimanche, le prix de la volaille relance la polémique sur les perturbations et les flambées inexpliquées qui minent cette filière. Chronique et surtout répondant aux appétits voraces des spéculateurs, ces hausses ont donné du fil à retordre aux pouvoirs publics. C'est dans ce sillage, et en réaction à sa situation que le ministre de l'Agriculture, Abdelhafid Henni a déclaré, ce samedi, en marge de la célébration du 48e anniversaire de la fondation de l'Union nationale des agriculteurs algériens, qu' « après avoir tenu un grand nombre de réunions avec des représentants de la Division de la viande blanche, en particulier l'élevage professionnel de volailles, il a été convenu de plafonner les prix de la viande blanche. Les prix plafonds, qui entreront en vigueur d'ici deux semaines, seront déterminés sur la base du coût réel de production, avec des marges bénéficiaires raisonnables, que ce soit pour les éleveurs, les abattoirs, ou au niveau des détaillants». Il faut dire que la situation est d'autant plus inexplicable lorsqu' on sait que des actions ont été menées pour éradiquer ce phénomène. Ces dernières ont consisté à renforcer, la collaboration entre les différents organismes concernés, à l'image des conventions cadres signées entre, la Cnifa et l'Onab pour fixer le prix du poussin d'un jour à 80 DA, ou l'exonération de la TVA sur l'achat des matières destinées à l'aliment, qui devaient stabiliser les prix à 320 DA/kg. C'est dans cette entorse aux orientations retenues, que réside le fond de la problématique. L‘aspect chronique de ces flambées révèlent, si besoin, la difficulté que rencontre le ministère à maîtriser cette situation, et à enclencher une régulation effective sur le marché. Entre la spéculation, les difficultés liées à la production et les dysfonctionnements dans la distribution et la commercialisation, il va sans dire, que cette mesure de plafonnement des prix s'impose à plus d'un titre, du fait que toutes les tentatives de régulation n'ont pu connaître des résultats sur le terrain.
Cela étant, hormis les raisons profondes suscitées, il est indéniable que les vagues de contamination et de maladies compromettent sensiblement les rendements de production et occasionnent des pertes sèches aux producteurs. Ce qui explique en partie la hausse des prix, du fait que l'accompagnement de l'État dans ces situations demeure des plus conséquents. C'est ce qu'a confirmé le ministère de l'Agriculture et du Développement rural en révélant que «plus de 20 millions de doses de vaccin contre la grippe aviaire sont disponibles, et que les services vétérinaires du ministère de l'Agriculture ont pris toutes les mesures sanitaires préventives pour protéger le patrimoine avicole». Ce qui reflète clairement l'importance de la prise en charge de l'État, et l'intérêt qu'elle porte pour le développement pérenne de la filière. Cela étant, le ministère a tenu à préciser que «la vaccination contre la grippe aviaire n'est qu'un complément et ne peut se substituer aux règles de précaution d'hygiène à respecter et à la bonne conduite de l'aviculture. Ainsi que toutes les mesures de protection du patrimoine avicole. Cette mesure vise à rassurer l'ensemble des négociants du pôle production d'oeufs et de viandes blanches».
Dans ce sillage, réagissant à la même situation de hausse qui mine l'activité de production d'oeufs, le ministre a souligné que la production est «abondante et que la spéculation se cache derrière ces prix imaginaires. Les mesures nécessaires seront prises, dont les résultats apparaîtront dès que possible pour le bénéfice des consommateurs».

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