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Oran

Les producteurs renouent avec les consommateurs

C'est décidé. Les consommateurs ne risquent pas de peiner durant ce mois de Ramadhan en faisant leurs emplettes sans se soucier de subir les aléas de la spéculation, tout comme les agriculteurs qui auront, pour la première fois de l'histoire de la wilaya d'Oran, cette aubaine leur permettant d'écouler leurs produits sans recourir aux intermédiaires ni encore moins à ces grossistes imposant leur diktat. La wilaya d'Oran vient de mettre au point un mode opératoire visant à casser à tout prix la surenchère en ouvrant plus de 20 sites commerciaux, répartis sur l'ensemble des communes et douars composant le territoire de la wilaya. «Cette stratégie permet à l'agriculteur de vendre directement les produits agricoles au consommateur», a-t-on affirmé au niveau de la direction de commerce expliquant que «le but recherché est de lutter contre la spéculation». La même source a ajouté que «deux de ces sites ont été retenus pour les produits agricoles dans la ville d'Oran». Le premier est implanté dans le Palais des expositions situé dans le quartier géant et commerçant de M'dina jdida tandis que le second est à Es-Seddikia, dans la partie ouest de la ville. Et ce n'est pas tout. Des marchés similaires seront ouverts dans le reste des localités à l'image de Boutlélis, Aïn El Türck, Misserghine, Hassi Benyebka, Arzew, Bethioua, Bousfer, El-Ançor et El Braya. Ainsi donc, les agriculteurs renouent, à leur grand bonheur, contact avec les consommateurs en leur proposant des produits, frais, bio et aux prix abordables, loin de l'interventionnisme des spéculateurs se dévergondant, sans scrupules, pendant le mois de Ramadhan de chaque année», mise t-on, en plus, ajoute t-on, des «conditions d'hygiène mises en place». Pour le consommateur, la popote du Ramadhan est d'autant plus sacrée qu'elle constitue un véritable casse-tête, d'où cette stratégie instaurée, celle-ci permettant aux fellahs et agriculteurs locaux d'étaler, sans risque d'être chassés, leurs produits comme la pomme de terre, la carotte, l'oignon, les petits pois, les dattes, les fraises, les pommes, les bananes et les oranges, ainsi que le lait et ses dérivés et les viandes, a-t-on indiqué. D'autant que la wilaya d'Oran est connue pour être, en plus de la capitale touristique, capitale à vocation agricole par excellence.
Les terres tant fertiles de Misserghine, Boutlélis, Oued Tlélat, Chetaïbo, Tafraoui, El Braya, Mahdia, El Hamoul jusqu'à Sig, Mohammadia dans la wilaya de Mascara, en plus des fermes de Mers El Hadjadj lui ont valu ce titre des années durant avant que la bétonisation sauvage ne fasse des ravages en rayant définitivement plusieurs dizaines de fermes de la carte agricole de la wilaya d'Oran. Il s'agit essentiellement de ces espaces fermiers de la commune de Bir El Djir, localité située dans la partie est de la wilaya.

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