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Deuxième anniversaire de l’élection de abdelmadjid Tebboune à la tête du pays

Les sillons de l’Algérie nouvelle

Le Président a promu les jeunes et les femmes, mis au placard la vieille garde et a combattu l’argent sale dans la politique.

Dans quelques jours, Abdelmadjid Tebboune aura bouclé deux années à la tête du pays. Elu le 12 décembre 2019 sur la base de 54 engagements. Il en concrétisera au moins deux aux tout premiers mois de sa présidence. Il s'agit de la défiscalisation des salaires de moins de 30 000 DA et le relèvement du Snmg à 20 000 DA. Peu d'observateurs pensaient qu'il allait tenir pareille promesse électorale dans un contexte économique, à l'époque, catastrophique. En raison de l'apparition de la pandémie de Covid-19 en Chine, les prix du pétrole ont fortement chuté. Mais pour le chef de l'Etat, qui avait chiffré l'impact de ces décisions sur le budget de l'Etat, mais également sur les foyers qui attendaient la concrétisation des annonces présidentielles, les promesses devaient être tenues. Ce premier acte du président de la République a marqué son premier semestre à la tête de l'Etat. Il a donné le signal de ce que sera son mandat, le jour de sa prise de fonction, le 18 décembre 2019. Le documentaire sur les zones d'ombre présenté aux invités et à la presse disait clairement que le pays avait ses laissés-pour-compte. Le serment de Tebboune était de les sortir de leur état de grande détresse, les amarrer à la nouvelle Algérie qui devait prendre forme. Les Algériens qui, à l'époque, voulaient bien y croire, ont été surpris par la fulgurance de la pandémie qui était venue frapper à la porte du pays. Une phase inédite de plusieurs mois dans l'Histoire de la nation. Tous les projets présidentiels sont mis entre parenthèses. Le pays s'est mis sous cloche. La priorité était d'abord sanitaire. Il fallait jouer de tout le poids diplomatique de l'Etat pour s'assurer des médicaments, des moyens de protection contre le virus.... Bref, une véritable course contre la mort s'est engagée en Algérie. Président de la République depuis quelques mois à peine, Abdelmadjid Tebboune est très bien entré dans son costume de commandant en chef d'un Etat totalement mobilisé. Aujourd'hui, près de 2 ans après, on ne peut que constater la parfaite réussite du dispositif. Très peu de victimes ont été enregistrées, en comparaison avec des pays autrement plus développés que l'Algérie. Un impact socio-économique supportable, en raison de l'action solidaire de l'Etat et de la société. L'Etat a déboursé plus de 4 milliards de dollars dans la gestion de la pandémie.
Au coeur de la bataille contre la Covid-19, c'était le président de la République qui évoquait régulièrement ses autres chantiers de réforme. La reconstruction de l'édifice institutionnel, la lutte contre la corruption, la relance économique, revenaient systématiquement dans le propos du président, même si, on s'en souvient à l'époque, la Covid-19 occupait tous les esprits. Et c'est dans une ambiance plutôt inquiétante que le chef de l'Etat lance le débat sur la nouvelle Constitution. Des changements majeurs, une nouvelle vision de l'Etat, un équilibre des pouvoirs et bien plus de libertés. La situation sanitaire a certes, étouffé quelque peu les débats, mais ne les a pas annihilés. Des dizaines de contributions ont enrichi le texte initial. Au final un certain
1er novembre 2020, les Algériens ont été conviés à donner leur quitus au texte fondateur de la Nouvelle République.
Mais pendant que s'opérait cette mue, une autre parenthèse s'est ouverte dans la parenthèse. Tebboune contracte le virus. Il s'est vu dans l'obligation de s'absenter du pays un long moment. Deux séjours en Allemagne et une assez brève apparition en Algérie n'ont, cependant pas, remis en cause la détermination qui est la sienne. Sitôt rétabli, il reprend son programme, ses 54 engagements et évoque le parachèvement de l'édifice institutionnel. Un nouveau Code électoral ouvre grandes les portes aux jeunes et aux femmes, met au placard la vieille garde et combat l'argent sale dans la politique. Suivront deux consultations électorales, législatives et locales. Le 27 novembre dernier, l'édifice institutionnel était rénové.
Dans l'intervalle, le président a lancé de nombreux chantiers économiques avec l'idée fixe de diversifier les ressources financières du pays. Les premiers fruits de cette politique sont aujourd'hui visibles, mais le chemin reste encore très long. Les trois prochaines années du mandat présidentiel seront consacrées à l'essor économique du pays.

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