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Modernisation de l’agriculture

Les suggestions des opérateurs

Le secteur demeure toujours en proie à d’innombrables complications et perturbations récurrentes.

Améliorer la production agricole, rehausser la qualité de la productivité, restructurer les différentes institutions névralgiques du secteur, réadaptation et réactualisation du dispositif réglementaire et législatif, extension des surfaces agricoles irriguées, récupération du foncier agricole et sa rationalisation, mise en place de nouveaux instruments de travail, etc. Autant de décisions et de mesures, qui sont mises en avant par le gouvernement Djerad pour revaloriser ce secteur névralgique et de souveraineté. Il est vrai que l'espace temps, conjugué aux complications de la crise sanitaire, n'ont pas permis au gouvernement d'échafauder convenablement ses réformes sur le terrain. Néanmoins, le département ministériel de Abdelhamid Hemdani a eu tout le loisir d'élaborer et de mûrir son diagnostic, afin d'élaborer une stratégie adaptée et efficiente. D'aucuns parmi les experts, spécialistes et intervenants dans le secteur sont unanimes à dire que «des retouches doivent être apportées aux plans mis en place et aux programmes en cours d'élaboration à la tutelle, pour la modernisation du secteur de l'agriculture», car, malgré quelques percées éparses, le secteur demeure toujours en proie à d'innombrables complications et perturbations récurrentes. Certains autres problèmes semblent avoir la peau dure, malgré les engagements fermes des plus hautes sphères de l'Etat. Selon les débats et les questions soulevées au niveau des
panels de discussions, lors du forum sur l'investissement agricole et agroalimentaire, lundi dernier, il subsiste encore certains verrous à forcer, pour pouvoir dire que le monde agricole et agroalimentaire s'est affranchi de ces obstacles et défis éternels. On citera, à cet effet, la lancinante question de l'accès au foncier industriel. Un aspect toujours soumis aux aléas d'une gestion encore archaïque et non transparente, malgré les efforts engagés par les pouvoirs publics dans ce domaine. Dans ce cadre, l'Etat table sur un renforcement des capacités de production, notamment dans les zones sahariennes. On notera, à ce sujet, la satisfaction des opérateurs face à la mise en place de l'Office du développement de l'agriculture industrielle en terres sahariennes (Odas) pour la promotion de l'investissement agricole dans le sud du pays. Un nouvel organisme qui est à même d' «offrir des opportunités d'investissement, à travers le portefeuille foncier octroyé par l'Etat, dans le cadre du guichet unique mis à la disposition des investisseurs pour le développement des récoltes stratégiques, conformément aux cahiers des charges». Pour le gouvernement Djerad, «Nous n'avons pas un problème d'espace mais il faut juste adopter une agriculture intelligente et innovante», notera le ministre de l'Agriculture, qui évoque la mise en place de «projets efficaces pour améliorer la rentabilité». D'où les propositions des participants aux panels de discussions, autour des alternatives des «systèmes de soutien financier» à trouver et à adapter au secteur de l'agriculture, via des formules innovantes. La certification pour l'exportation des produits agroalimentaires, est également au centre des préoccupations des opérateurs et des intervenants dans le secteur, qui s'interrogent sur les voies et les moyens de doper et de booster ce secteur. Par ailleurs, des questions névralgiques ont été soulevées, notamment pour ce qui est de l'électrification et l'accès à l'irrigation équitable. Poursuivant dans cette logique de l'agriculture intelligente, il a été mis l'accent sur «le recours à des systèmes d'irrigation économiques et le recours à l'énergie du photovoltaïque, notamment dans les zones enclavées dans les Hauts- Plateaux et au Sahara. À ce sujet, le ministre de l'Agriculture devait confier que «toutes les questions liées aux ressources hydriques et aux infrastructures ont été examinées et étudiées, conjointement avec les experts des institutions techniques du ministère de l'Agriculture et de l'Agence spatiale algérienne (Asal), dans le but de dégager un portefeuille pour développer certaines filières stratégiques. En ce qui concerne le financement, Djerad avait évoqué la possibilité d'offrir de nouveaux produits financiers et des crédits au profit des petits exploitants, estimés à plus de 1,2 million.

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