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Les indicateurs épidémiologiques sont au rouge

Les variants en embuscade

Nous sommes dans un cap qui n’augure rien de bon, affirment les experts.

Sommes-nous prêts à affronter la troisième vague? Dernière cette question se cache le scénario catastrophe, mais probable, notamment sur le fait que les experts sont unanimes à alerter sur la gravité de la situation.
Les discours des médecins ont, depuis quelques jours, changé. Ils tirent la sonnette d'alarme. Les indicateurs épidémiologiques actuels relatifs à la Covid-19 et aux nouveaux variants sont «alarmants», ont mis en garde, le directeur général de l'institut Pasteur d'Algérie (IPA), Fawzi Derrar et le chef de service d'épidémiologie et de médecine préventive à l'Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) de Blida, le professeur Abderezzak Bouamra. Les deux spécialistes ont affirmé que l'apparition d'une troisième vague était possible, notamment après le laisser-aller observé ces dernières semaines, chez les citoyens, quant au respect des gestes barrières. Les deux experts n'ont pas caché leur crainte face à la courbe ascendante des contaminations et à l'augmentation du nombre de cas atteints de variants britannique et nigérian. La hausse du nombre des cas de Covid-19 est également le facteur clé à retenir. Les experts ont également souligné «l'importance de la vigilance». Ils ont mis en garde contre «une augmentation possible des cas d'atteinte par le virus originel et les variants». «Ces derniers», ont-ils poursuivi, sont «une épidémie dans l'épidémie». Rappelons, dans ce sens, qu'il y aurait, selon le professeur Lyès Rahal, de plus en plus de souches mutantes qui sont en train de remplacer la souche initiale de la Covid-19.
«Seuls les variants britannique et nigérian circulent en Algérie», précise le docteur Fawzi Derrar, qui tente de rassurer. Cela avant de relever au sujet du variant indien, peu de connaissances. En fait, évoquer ce type de virus, nous impose de parler des mauvaises expériences mondiales, où la pandémie est déjà en embuscade. L'Inde s'enfonce dans la crise. Ce pays connaît actuellement une explosion des cas de contamination. Le Vieux Continent n'est pas épargné par le variant indien. L'Allemagne vient de se reconfiner, après l'apparition d'un premier cas du virus indien, en Suisse. L'Amérique du Nord n'est pas en reste avec sa détection, sur le sol canadien.
Interrogé sur la faible cadence d'acquisition des vaccins, le docteur Derrar a précisé que l'Algérie avait signé des contrats avec plusieurs laboratoires, dont Sinopharm et Pfizer, annonçant la réception, en mai prochain, d'une quantité de vaccins de ces deux laboratoires. Les producteurs de vaccins oeuvrent à adapter leurs produits au virus original et aux variants.
Chose qui n'est pas favorable à une prochaine réouverture des frontières du pays. Les autorités algériennes devraient donc continuer d'opter pour la prudence. L'anticipation des événements, à travers la mise en place des mesures strictes pour avoir, et avec un peu de chance, une longueur d'avance sur le virus qui continue sa progression, s'impose. C'est une nécessité. Néanmoins, une lueur d'espoir d'une avancée dans la lutte contre le virus est confirmée. L'institut disposait de certains stocks des trois vaccins acquis par l'Algérie, à savoir «Spoutnik V, Sinopharm et AstraZeneca (suédo-britannique)», affirme le docteur Derrar. Ce dernier a davantage précisé que «l'Algérie avait signé des contrats avec plusieurs laboratoires, dont Sinopharm et Pfizer. Cela avant d'annoncer «la réception, en mai prochain, d'une quantité de vaccins de ces deux laboratoires».

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