{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Introduction de la 5G en Algérie

Les vérités des géants de la télécommunication

Les opérateurs estiment que le déploiement de cette technologie dans le pays ne se fera pas avant 2023.

La 5G, une notion qui fait rêver les internautes algériens. Beaucoup fantasment sur un prochain lancement afin d'avoir accès à une meilleure qualité de l'Internet. Mais réellement, l'Algérie est-elle prête pour ce grand virage? La question était en débat, durant la semaine écoulée, lors de la 2ème édition du Salon du digital, technologie et Iot (Digitech 2021). Experts et opérateurs du domaine ont évoqué les perspectives algériennes en la matière. Parmi eux, Yacine Zerrouki, directeur général d'Ericsson Algérie, un géant mondial des télécommunications. Il a asséné ses vérités, assurant qu'il ne fallait pas mettre la charrue avant les boeufs. «Avant d'introduire la 5G en Algérie, il faut d'abord préparer un écosystème adapté pour avoir accès à cette nouvelle technologie qui promet un saut technologique en matière de connectivité, par rapport à la 4G», a-t-il soutenu. L'intervenant a ensuite énuméré les bases de cet «écosystème». «Les conditions nécessaires au déploiement de la 5G sont d'abord la libération des fréquences, l'augmentation de la bande passante internationale et une couverture 4G appréciable du territoire national qui constituera le socle de cette nouvelle technologie», a-t-il soutenu. «Ericsson commercialise déjà des équipements «5G ready» et ce, depuis 2016, l'objectif étant de réduire son temps de déploiement quand la décision sera prise par les autorités algériennes», a-t-il indiqué. Néanmoins, il estime que cela ne devrait pas se faire avant 2023. Le représentant de Nokia Algérie, Karim Hadj Arab, est du même avis. Il estime que le chemin est encore long avant de parler du déploiement de la 5G. «Il faut d'abord mettre en exergue les besoins et préparer les utilisateurs par des explications, avant de penser à déployer la 5G», a-t-ildéclaré. Le même expert note que «le taux de pénétration de la 5G dans le monde est actuellement très faible, variant entre 2 à 3%», ce qui veut dire que l'Algérie n'est, pour le moment, pas très en retard dans ce domaine. Mais cela ne signifie pas qu'il faille s'endormir sur ses lauriers. Le terrain doit être préparé pour le jour J. «Il faut commencer par vulgariser le concept de la 5G en organisant des formations expliquant cette technologie», a soutenu, de son coté, le représentant de Huawei Algérie, Abderrahmane Tekfi. Il assure, dans ce sens, que Huawei coopère avec plusieurs universités, en Algérie, dans le cadre du programme ICT Académie, dans l'objectif de vulgariser ce concept, surtout que pour lui, elle a une importance capitale pour l'économie nationale. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours