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Le président leur donne un ultimatum pour parer aux graves défaillances locales

Les walis face aux «zones d'ombre»

Dans un documentaire intitulé « Zones d’ombre », Abdelmadjid Tebboune a montré aux walis les graves défaillances qui règnent au niveau local. Aussi, a-t-il donné un ultimatum d’une année aux commis de l’Etat pour parer à tous ces manquements.

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a présidé, hier, la rencontre gouvernement-walis. Cette rencontre d’importance nationale a été l’occasion pour Abdelmadjid Tebboune de remettre les pendules à l’heure quant à la question du développement local, l’action de proximité en direction du citoyen par les représentants de l’Etat et la lutte contre le gaspillage, la corruption et la médiocrité inhérente à la prestation des commis de l’Etat dans le domaine public qui touche directement les préoccupations des citoyens.
L’intervention du président de la République a été d’abord ponctuée par un hommage au Mouvement populaire du 22 février qui a été à l’origine selon lui de cet élan du changement politique et le sauvetage du pays qui a failli glisser vers la dislocation et la tragédie. Dans ce sens, Abdelmadjid Tebboune a souligné qu’« il y a une année, les citoyennes et les citoyens étaient sortis dans le cadre du Hirak béni et pacifique et sous la protection de l’Armée nationale populaire, pour revendiquer le changement et refusant l’aventure dangereuse qui allait mener à l’effondrement de l’Etat et la nation », a-t-il martelé.
Tebboune n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer certaines pratiques qui ont travesti la chose publique, à savoir les pratiques qui ont trait au gaspillage, la corruption au niveau des structures dépendant des collectivités locales à l’image de l’APC, la daïra et la wilaya. A ce propos, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a indiqué que « les dépenses publiques doivent être affectées au règlement des problèmes de développement et non pas gaspillées et utilisées pour la réfection des trottoirs tous les six mois », et d’ajouter « les trottoirs sont parfois rénovés tous les six mois alors que le citoyen habitant à quelques kilomètres du chef-lieu de la wilaya manque d’eau et d’électricité », a-t-il tempêté.
Ce constat qui a été illustré encore avec plus de force de la réalité vécue par des centaines de milliers de citoyens dans les régions de l’intérieur à travers la projection d’un documentaire récent où il montre l’état désastreux et dramatique des citoyens qui se débattent dans la misère, la marginalisation et la déchéance. Dans ce registre, Abdelmadjid Tebboune a insisté sur la nécessité d’entamer des contrôles techniques et faire des visites continuelles pour résoudre les problèmes des citoyens en manque d’eau, d’électricité et de transport scolaire. Dans ce sillage, le président de la République a déclaré que « Le contrôle technique a fait défaut faisant de chaque investissement de développement local une source de gaspillage. Ce que nous réalisons est refait trois ou six mois après, et ce en toute impunité », et d’ajouter que « les directions techniques relevant des ministères techniques seront désormais responsables de la qualité et l’impératif d’adopter des normes permettant de développer le pays sans gaspillage aucun ni un recours quelconque à la rénovation des travaux réalisés après quelques mois, devant la consternation du citoyen », a-t-il signifié.
La question de la prestation en rapport avec l’action des walis et les autres responsables de la collectivité locale a été étayée amplement par le président de la République Abdelmadjid Tebboune. Il a insisté sur la mise au placard des pratiques qui n’ont aucun sens en matière d’efficacité pour résoudre les problèmes des citoyens. Allusion faite aux visites pompeuses où le gaspillage est le corollaire de choix. Dans ce sens, Abdelmadjid Tebboune a précisé que « les visites ne sont pas synonymes d’ostentation et de festins, nous devons éviter les cortèges composés de 20 à 30 voitures et dont seulement trois ou quatre véhicules transportent les personnes concernées. Les cortèges ministériels doivent impérativement transporter les personnes concernées seulement et si le déplacement sur le terrain est indispensable, il y a le transport public », a-t-il mentionné.
Donc, pour le président de la République il est temps de rompre avec des pratiques qui ont dénaturé le rôle réel du commis de l’Etat qui est censé être au service du citoyen et de répondre à ses préoccupations quotidiennes.

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