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Marche de soutien aux détenus à Seddouk (Béjaïa)

«Libérez nos enfants !»

Plusieurs centaines de manifestants ont marché, puis se sont rassemblés au chef-lieu de Seddouk pour exprimer leur soutien et solidarité aux détenus du Hirak et exiger leur libération. Cette nouvelle marche a drainé une foule de citoyens venus des différentes localités de la vallée de la Soummam. Répondant à l’appel du mouvement associatif local, la procession humaine s’est ébranlée du siège communal jusqu’à la daïra, sillonnant les différentes artères principales de la ville.
Parallèlement à cette manifestation, un mot d’ordre de grève a été observé par les commerçants et les administrations. Comme à Ouzellaguen, les citoyens de la daïra de Seddouk, qui compte trois détenus (Wafi Tigrine, Kheireddine Medjani, et Makhlouf Bibi) s’invitent encore une fois dans la protestation, en se solidarisant avec les familles des détenus politiques et d’opinion. Comme partout dans les régions qui comptent un des leurs en détention, les Sédoukois ont exigé la libération, sans conditions, de tous les détenus d’opinion arrêtés dans le sillage du Mouvement national pour le changement né le 22 février dernier.
Comme chaque mercredi de la semaine, la population de Seddouk réinvestit la rue en brandissant non seulement les portraits de jeunes détenus de cette localité, mais aussi ceux de Lakhdar Bouregâa, Karim Tabbou et bien d’autres. « L’exigence de la libération sans condition des détenus politiques et d’opinion », était le leitmotiv des participants à cette manifestation hebdomadaire qui ont scandé le slogan lié au « rejet du scrutin de la présidentielle prévu 12 décembre prochain », tout comme celui du « départ du système et toutes les personnes qui le symbolisent ». Aux yeux des manifestants, « l’instauration d’un véritable État civil ne saurait être sans une période de transition ».
Depuis le début des arrestations des porteurs du drapeau amazigh, des manifestations circonscrites dans les communes sont apparues. Elles se tiennent régulièrement dans au moins deux communes, Ouzellaguen et Seddouk. Des communes comme Sidi Aich et Chemini ont, elles aussi, connu des marches dans le même sillage. Kherrata qui a été la pionnière du Mouvement populaire pour le changement a opté depuis quelques semaines pour la journée de samedi pour exprimer sa colère. Quant à la ville d’Akbou, cette dernière s’est toujours distinguée par sa propre marche chaque vendredi. Exception faite de la journée du dimanche, réservée généralement aux coupures du route pour des considérations liées au cadre de vie, tous les jours de la semaine vivent au rythme du Hirak dans des actions locales pour se retrouver le vendredi dans un rendez-vous hebdomadaire.

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