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Centre anticancer d'Amizour

Lueur d'espoir

Alors que l'ODS lui avait été notifié en avril dernier, Cosider, l'entreprise chargée du projet, n'a toujours pas lancé les travaux, à ce jour.

Une séance de travail avec tous les responsables du secteur de la santé, les responsables de l'entreprise Cosider,du bureau d'étude chargé du suivi ainsi que tous les intervenants dans le cadre de la réalisation du Centre régional anticancer à Amizour s'est tenue hier au siège de la wilaya.
«L'objectif de cette rencontre est d'étudier et de lever toutes les contraintes que rencontre ce projet sur le terrain», indique un communiqué de la wilaya de Béjaia. Bien que tous les obstacles ayant retardé ce projet aient été déjà levés, dont l'indemnisation des agriculteurs de la région, le projet n'a toutefois pas démarré, ce qui explique cette réunion d'urgence convoquée pour mettre fin à tout ce qui freine ce projet. En attendant les conclusions de cette rencontre, il est utile de rappeler que cet important projet, inscrit en 2008, a d'abord été gelé, puis relancé 12 ans après. Un ordre de service (ODS) a été notifié en avril dernier à Cosider, l'entreprise chargée du projet pour l'entame officielle des travaux de réalisation du Centre anticancer d'Amizour (CAC), avait indiqué la wilaya, qui précise que «le directeur de la santé et de la population (DSP) avait signé, la veille, l'ordre de service au profit de la Société nationale Cosider pour l'entame officielle des travaux de réalisation du Centre anticancer d'Amizour (CAC)».
Cette évolution positive faisait suite au règlement de tous les litiges et oppositions, de certains propriétaires d'oliviers, ayant retardé le lancement des travaux de cet important établissement sanitaire tant attendu par les cancéreux de la wilaya de Béjaïa. Le mouvement associatif de la commune d'Amizour, appuyé par celui de la wilaya, était monté au créneau plusieurs fois, dénonçant le retard accusé. Plusieurs rassemblements, réunions et meetings ont été initiés dans un élan d'interpellation de toutes les autorités compétentes, locales et nationales, pour lever toutes les entraves.
D'une capacité de 140 lits, le CAC prendra en charge les cancéreux de Béjaïa et des wilayas avoisinantes. Inscrit en 2008, cet important projet a d'abord été gelé, tout comme l'infrastructure du CHU, en raison de la nouvelle politique d'austérité instaurée par le gouvernement à la suite de la baisse des prix du pétrole, constatée ces trois dernières années. Devant une demande sociale importante, les autorités de la wilaya de Béjaïa n'ont cessé de presser les pouvoirs publics sur l'impératif de mener à bout ce projet. Celui-ci avait alors été par la suite débloqué.
Le choix du terrain, pour son implantation, a été fait à la sortie de la ville d'Amizour, avec une entrée débouchant sur la route reliant Amizour à El Kseur. Le CAC d'Amizour comprendra trois principaux blocs dédiés respectivement à l'administration, la radiothérapie, la médecine nucléaire et la chirurgie. Ce CAC sera également équipé de trois salles d'opérations en plus d'une unité de greffe de moelle osseuse. Il est prévu également la réalisation, dans le cadre de ce projet, de deux bâtisses pour les besoins de l'hospitalisation, l'une réservée à l'oncologie pédiatrique et l'autre à l'oncologie adulte, qui feront office d'hôpital de jour.

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