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Mouloud Djabali, candidat du FFS, à L’Expression

«Ma priorité ira aux jeunes»

Dans cet entretien, Mouloud Djabali, l'un des candidats du FFS en lice pour prendre en main les destinées de la commune d'Alger-Centre, la vitrine de la capitale, qui a passé sa longue carrière au service de cette APC, n'a pas mâché ses mots vis-à-vis des anciennes pratiques qui, selon lui, «ont entaché la gestion de l'APC d'Alger-Centre».

L'Expression: Vous êtes un ancien fonctionnaires de l'APC d'Alger-Centre. Pourquoi avez-vous choisi d'être dans les rangs du FFS?
Mouloud Djabali: J'ai côtoyé le père fondateur du FFS, Hocine Ait Ahmed, que j'ai beaucoup apprécié. Je le connaissais depuis la fin des années 80, précisément le jour de son retour en Algérie. Par ma candidature, je voudrais donner au parti le rang qu'il mérite. Si je suis élu, je promets de choisir les jeunes qui sont les plus compétents dans notre liste.


Pouvez-vous détailler les grands axes du projet de votre parti?
Nous avons un programme qui touche à tous les secteurs, notamment celui de l'éducation, de la santé, la culture et l'environnement. La priorité sera donnée à la résolution des problèmes sociaux qui n'en finissent pas dans notre APC.

Pouvez-vous être plus explicite?
De par mon expérience, que j'ai acquise sur le terrain, je pense qu'il est temps d'accélérer la mise en place d'un Conseil communal consultatif (CCC). Nous avons l'ambition de créer cette instance, qui est «restée lettre morte». Le CCC se chargera de statuer sur la faisabilité des projets de l'APC. Ce conseil fonctionne comme les Assemblées constituantes des villages de la Kabylie, (djema3a ou tadjma3t).

Le règlement de la crise du logement fait partie des engagements de votre liste. Avez-vous des chiffres à avancer?
Il y a un problème de plus de 3 000 familles qui sont toujours en quête d'un toit décent. Plus de 400 d'entre elles, vivotent dans des caves et des terrasses, selon ma propre enquête. Ce problème persiste dans notre commune.

Vous avez, dans votre programme, évoqué la nécessité de revoir la politique de distribution du couffin du Ramadhan. Pourquoi?
Les familles vraiment nécessiteuses ne demandent jamais l'aumône, mais l'APC les connaît. Je pense qu'il faut revoir la politique de distribution du couffin du Ramadhan. Il y a ceux qui ne se sont pas inscrits pour bénéficier du virement par chèque, il y a ceux qui ont été «barrés», car ils ont été oubliés de façon arbitraires par quelques responsables de notre commune. C'est le cas de plusieurs personnes.
Le nombre de personnes nécessiteuses n'ayant pas bénéficié du couffin du Ramadhan, l'année dernière, dépasse les 250 familles.

Vous avez parlé de la récupération du parking de l'Apc qui servait de garage. Pratiquement, avez-vous d'autres endroits où stationner engins et camions de la commune?
Nous n'avons pas de parc sur place. Celui qui existait a été cédé à plusieurs instances. Il a été décidé de le déplacer au niveau de la commune de Oued Koreïche, un site non sécurisé.

En parlant de parking, le problème de stationnement est posé dans toute la capitale, qu'ambitionnez-vous de faire pour y remédier?
Les poches de terrains existent et il n'y a pas de volonté pour mettre fin à ce problème. Je précise que notre commune dispose de plusieurs poches de terrains, qui ont été récupérées après des opérations de relogement, comme par exemple aux ruesValentin, et Debbih-Cherif.
Vous avez parlé de la nécessité de réhabiliter le projet de l'oued Valentin. Où est l'urgence dans cette situation? Ledit projet est une aire de jeux. Il a coûté à la commune une enveloppe de plus de 30 milliards de centimes, mais il est actuellement abandonné, peu après sa livraison, (presque une année). Il est ouvert au public, mais sans surveillance. Le matériel est abandonné, sans entretien et sans gardiennage. Il représente ainsi un grand risque pour nos enfants et un endroit propice à la délinquance.

Vous avez évoqué, dans votre programme, la réhabilitation du mur de soutien du tunnel des Facultés, de la place Maurice Audin. Y a-t-il une quelconque menace?
Oui, une partie du tunnel des Facultés menace ruine! Le problème provient des infiltrations d'eau, qui date depuis près d'une dizaine d'années. Il menace actuellement un amphithéâtre qui se trouve au niveau du passage souterrain de la place Audin.

Vous avez dans votre programme réservé un chapitre à la culture et à l'art pouvez-vous nous en dire plus?
L'APC ne dispose d'aucun théâtre et il existe plusieurs salles de cinéma qui sont abandonnées. Nous avons un programme pour la réhabilitation de ces bijoux d'Alger-Centre, comme l'a été l'ancienne salle de cinéma «Le Paris». Celle-ci est fermée depuis 15 ans et est située en pleine rue Larbi Ben M'hidi. C'est dommage pour cette génération qui n'a pas connu les grands moments où les salles de cinéma constituaient des espaces de culture, de débats et d'échanges de l'art et de la culture... C'est la vie, quoi! 

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