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Législatives du 12 juin

Makri lorgne la chefferie du gouvernement

«L'essentiel est que les législatives soient transparentes....».

Lors de son passage à la chaîne 3 de la Radio nationale, le président du MSP, Abderazzak Makri a insisté sur le fait que les législatives prochaines «doivent d'abord être transparentes». Ce qui lui donnera du poids dans le prochain gouvernement, donc des outils du dialogue...». «Cela dépendra de la volonté politique des gouvernants...», a-t-il argué. Il a indiqué que «depuis sa création, le MSP était non pas face aux partis politiques, mais face au régime en place. Nous n'étions pas en compétition avec des partis politiques, mais en compétition avec le pouvoir en place», a-t-il souligné. «Nous étions dans le gouvernement parce que c'était notre droit. Normalement, notre part dans le gouvernement n'est pas seulement de participer avec quelques ministres, mais de diriger ce gouvernement...», a-t-il fait savoir. «Maintenant tout le monde le dit: même ceux qui ont falsifié les élections disent qu'en 1997, c'est le MSP qui avait gagné les élections législatives, et c'était la même chose lors des élections suivantes entachées de fraude....», a-t-il justifié. Le leader du parti affilié aux Frères musulmans, considère sa formation comme la première force politique en Algérie. Il a affirmé son ambition de diriger le prochain gouvernement. Toutefois, une décision, dit-il « qui découlera des négociations avec d'autres partis, les autorités et sera tranchée par les instances du parti».
Il considère les législatives prochaines comme «une opportunité de sortie de crise». «Nous considérons que ces élections sont une opportunité pour l'Algérie, guettée par beaucoup de dangers. Malgré les difficultés, on essaye de faire de ces élections une opportunité pour sortir l' Algérie de la crise», a-t-il indiqué. «En tout cas c'est la seule solution qui se présente à nous», a-t-il poursuivi. En ce sixième jour de campagne électorale, Il promet de faire de l' Algérie «un pays émergent s'il obtient la majorité à l'issue du scrutin des législatives». À propos des conditions du déroulement de cette échéance et si le chef de l'Etat a fourni toutes les garanties nécessaires pour assurer la transparence du scrutin, il répond: «On n'a jamais peur de la compétition. Nous sommes un parti présent en Algérie à travers ses structures, ses responsables, ses militants, son assise sociale, ses programmes, son expérience, qui peut faire de très bons résultats...». Et d'ajouter:«Le MSP est non seulement la principale victime de la fraude électorale qui a marqué tous les scrutins précédents, mais aussi victime de la politique des quotas... ». La politique des quotas serait-elle révolue? Pour le chef du parti du défunt Mahfoud Nahnah, «si le temps des quotas est révolu, tant mieux pour l' Algérie. Nous avons tenu compte de l'engagement de Monsieur, le président de la République, qui a déclaré ouvertement que ces élections seront garanties dans leur transparence et dans leur équité et j'espère que d'autres responsables des différentes institutions de l' Etat l'entendront de cette oreille et entreront dans ce cadre dessiné par le président de la République».
«Nous n'avons pas considéré la loi électorale comme une garantie, donc la seule garantie qui reste est la volonté politique», a-t-il insisté. «La déclaration du président représente un signe de cette volonté et nous espérons qu'on s'acheminera dans ce sens-là», a-t-il soutenu. Il s'insurge contre ceux qui tenteraient de lui dénier son droit à la participation aux élections. «Je pense (...) il est tout à fait légitime qu'un parti politique puisse avoir la position de boycotter les élections, mais le fait de criminaliser la participation pour les élections ou d'empêcher les Algériens d'y participer, n'a rien à voir avec la démocratie», a-t-il estimé. Au lendemain des élections, le MSP, qui se voit déjà à la tête du «gouvernement d'union nationale», compte entamer «un dialogue». «Les partis qui siègeront au Parlement entameront un dialogue inclusif sous l'égide du président de la République», a-t-il encore précisé. Par la suite, il suggère d'y aller vers une «conférence nationale pour construire un pacte national consensuel».

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