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Moudjahida de la première heure

Meriem Belmihoub Zerdani nous a quittés

La moudjahida Meriem Belmihoub Zerdani, est décédée, hier, à l'âge de 86 ans. Née en 1935 à Alger, fille d'un syndicaliste et militant du PPA, la défunte a appris le nationalisme et le militantisme au berceau. Alors qu'elle était étudiante en droit, elle répond à l'appel du FLN et rejoint le maquis en 1956,où elle a servi comme infirmière. Arrêtée par l'armée coloniale en avril 1957, elle a été jugée par une juridiction d'exception puis condamnée à une peine de cinq années de prison. Elle sera libérée en 1962 avec l'indépendance de l'Algérie. Meriem Belmihoub Zerdani a été de tous les combats émancipateurs, même après l'indépendance. Dans un long message de condoléances, le président de la République lui a rendu, hier, un vibrant hommage pour son courage et son abnégation. «Nous avons appris avec une profonde affliction, la triste nouvelle de la disparition de la moudjahida Meriem Belmihoub Zerdani», a écrit le président dans son message, ajoutant «nous compatissons à la douloureuse perte de la moudjahida, avocate et activiste, mais également compagne des radieuses chahidate et vaillantes moudjahidate, ayant voué sa jeunesse pour la patrie».Dès son jeune âge, écrit le message, «le nom de la défunte a été inscrit au registre des combattantes et moudjahidate de la Glorieuse révolution, réalisant un parcours imprégné de courage, de sacrifice et de patriotisme». Et de poursuivre «Demeurant fidèle aux principes et idéaux ancrés en sa personne, car appris à l'école des héros et au sein même de sa cellule, dans la prison coloniale, notre soeur était connue pour son engagement patriotique et son attachement au message des chouhadas».
La regrettée, écrit le président, «a continué à faire don de soi avec abnégation à la tête des postes de responsabilité qu'elle a eu à occuper, élue au sein de l'Assemblée constituante en 1962, puis ministre et membre du Conseil de la nation. Elle a également mené, paix à son âme, ses activités dans son domaine de compétence juridique avec autant de conviction, de probité et de haut sens du nationalisme». Nous voilà aujourd'hui, adresser un dernier adieu à la défunte avec toute la considération que méritent les moudjahidate, nous nous remémorons ainsi fièrement l'honneur et la gloire de ses soeurs chahidate et moudjahidate», lit-on dans le message du président de la République.

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