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Bouira

Mesures draconiennes

Les services de police ont opéré plus de 20 000 contrôles des magasins et lieux susceptibles d'être des foyers.

La fermeture des espaces récréatifs et sportifs vient s'ajouter aux multiples mesures prises pour contrecarrer la propagation du virus, à Bouira. En effet et devant le nombre de plus en plus important de gens contaminés, la wilaya a aussi fermé le marché hebdomadaire, pour une durée d'une semaine renouvelable. Les transports publics urbains et suburbains sont interdits de circuler les week-ends. Les cafés et les restaurants ont retiré leurs tables et chaises pour amener les consommateurs à quitter les salles rapidement. Malgré toutes ces mesures, le nombre de cas suspectés d'avoir contracté le virus a augmenté dangereusement ces derniers jours, à Bouira. Dans son combat, la direction de la santé a porté les capacités, en lits, des cinq hôpitaux de Bouira de 440 lits à 550, en prévision et par mesure préventive. La wilaya, au niveau de l'EPH Mohamed-Boudiaf dispose de 24 lits dotés de moyens d'oxygénation. S'agissant de l'oxygène et en réponse aux rumeurs qui faisaient état d'un manque, le wali, lors de la réunion périodique autour de ce thème et à laquelle a été associée la presse, a précisé que l'oxygène est disponible, malgré la forte consommation qui aura caractérisé ces derniers jours. En effet, le stock, qui assurait une quinzaine de jours auparavant a été épuisé au bout de trois jours. L'unité de production, qui alimente six wilayas du pays à partir d'Oued El Berdi, travaille h24 et 7j/7. Toutes ces mesures, hélas, restent inutiles devant l'incivisme de certains, qui continuent à prendre des risques et à mettre la vie d'autrui en danger. En refusant d'appliquer les gestes barrières, ces personnes participent volontairement à la propagation du virus. Même si elles sont très peu, une seule personne qui brise la chaîne sécuritaire peut propager le Covid-19. C'est ce risque qui oblige les pouvoirs publics à recourir à la coercition. Dans ce cadre, les services de police ont opéré plus de 20 000 contrôles des magasins et lieux susceptibles d'être des foyers. Pour l'ambiance générale disons que les gestes barrières sont appliqués par la majorité, qui aura compris le danger. La gent féminine est plus disciplinée que celle masculine. Il faut aussi préciser que les mesures sécuritaires et préventives sont scrupuleusement appliquées en ville, mais restent lettre morte dans certaines localités. Ainsi à Taghzout, El Esnam, Ahnif, El Adjiba, pour ne citer que ces localités, les cafés sont bondés et les gens jouent aux dominos, sans aucun geste barrière. Dans ces bourgs où l'on enregistre des décès au quotidien, l'absence de forces de dissuasion et l'inconscience des populations, du moins une partie, sont deux facteurs qui risquent d'augmenter encore le nombre de contaminés. La guerre contre le virus, qui est, en fait, la guerre entre le bien et le mal, ne peut être gagnée qu'avec la participation de tous et de toutes. Les pouvoirs publics, qui ont la charge de mettre les moyens et malgré la grave crise financière qui frappe le pays, ne lésinent pas sur l'effort. Ainsi et pour les personnes suspectées, mais ne nécessitant pas une hospitalisation, une résidence universitaire vient d'être réservée aux personnes nécessitant une prise en charge et un confinement total. Ces pensionnaires sont pris en charge sur tous les plans, bien sûr.

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