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Travail informel

Mise en garde de la Cnas

Le travail au noir des saisonniers menace l'équilibre financier du système social, mis à mal par le vieillissement de la population.

La Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) a décidé de s'attaquer aux choses sérieuses. Les entreprises proposant des jobs d'été «au noir» sont sous la loupe de ses contrôleurs. Une lutte sans merci est en effet déclaré contre les employeurs qui enfreignent la loi. Pas moins de 2178 travailleurs non déclarés par leurs employeurs auprès de la Cnas ont été recensés lors des 2933 inspections effectuées depuis le début de l'année par les agents de la Cnas d'Alger, au niveau des entreprises économiques.
C'est ce que nous avons appris, hier, des encadreurs, lors d'une journée d'étude organisée par la Cnas, Agence d'Alger, en direction des employeurs ainsi que les personnes exerçant dans l'informel. L'objectif assigné à cette rencontre à laquelle ont pris part de nombreux employeurs est de sensibiliser ces derniers pour se conformer à la réglementation en vigueur à l'effet d'augmenter le nombre d'adhésions au système de la sécurité sociale et préserver les droits des travailleurs.
Les opérations de contrôle et de vérification concernent également les fausses déclarations. Une pratique punie par la loi au vu de ses incidences sur les régimes de retraite. Taleb Omar, un contrôleur agréé auprès de la Cnas d'Alger, souligne que «la non-déclaration des travailleurs auprès de la Cnas touche principalement des entreprises privées exerçant dans les domaines du bâtiment, des travaux publics, les commerces, les grandes surfaces, les cafétérias, les restaurants». «La majorité des personnes qui travaillent dans l'informel sont piégées par leurs employeurs et se retrouvent complices de fait de leur situation. Elles acceptent de travailler sans qu'elles ne soient déclarées par peur de perdre leur travail», a-t-il témoigné. «Le travail informel fragilise le système de sécurité sociale déjà mis à rude épreuve par le vieillissement de la population», ajoute-t-il. «Ce sont les travailleurs déclarés qui cotisent pour les retraités», a-t-il précisé. S'appuyant sur les anciennes statistiques réalisées par l'ONS, notre interlocuteur a déclaré qu'«il ne faut pas perdre de vue le nombre important de saisonniers qui s'était établi il y a quelques années à environ 2 millions de personnes».
Un chiffre qu'il cite à titre indicatif pour montrer l'intérêt, d'opter pour l'option de régulariser la situation des saisonniers, pour rééquilibrer la balance de notre système social. 

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