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Le FFS s'insurge dans une déclaration

«Ne souillez pas nos symboles!»

«Ces tristes individus tentent de ramener la grandeur et la profondeur historique légendaire de l'Algérie au niveau des limites de leur entendement mesquin et de leur enfermement sectaire et suicidaire pour s'en prendre aux constantes et aux symboles de notre nation», déplore le FFS.

La vague de haine qui se déverse ces derniers jours est inquiétante à plus d'un titre. Car le discours de ressentiment et de rancune et les attaques contre les symboles de l'Histoire de l'Algérie sont tenus aujourd'hui par des hommes politiques et des personnalités publiques qui l'assument ouvertement. Un état de fait qui a poussé, hier, le Front des forces socialistes (FFS) à s'insurger et à dénoncer une «offensive abjecte» contre les symboles les «plus emblématiques» de l'unité nationale et de l'histoire de l'Algérie. Le parti de feu Aït Ahmed estime que l'objectif de ces «attaques méprisables» est de «semer la discorde et la division entre les Algériennes et les Algériens». Dans une déclaration rendue publique hier et signée par son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, le FFS affirme que «nous assistons ces dernières semaines à une offensive abjecte contre les symboles les plus emblématiques de l'Unité nationale et de l'Histoire de notre pays».
Citant comme exemple «l'ignoble acte de vandalisme» orchestré contre la statue de Hocine Ait Ahmed, érigée à sa mémoire, dans la commune de Ouacif à Tizi Ouzou, le FFS a indiqué que cette «offensive se manifeste par des attaques méprisables et méthodiques contre tout ce qui nous unit, dans l'objectif de semer la discorde et la division entre les Algériennes et les Algériens».Il a ajouté que ces «apprentis sorciers» qui «agissent en pyromanes et qui ont l'habitude de nager en eaux troubles», jouent sur «toutes les sensibilités dans l'espoir d'attiser la haine et raviver le spectre de la violence dans le pays».
«Ces tristes individus tentent de ramener la grandeur et la profondeur historiques et légendaires de l'Algérie au niveau des limites de leur entendement mesquin et de leur enfermement sectaire et suicidaire pour s'en prendre aux constantes et aux symboles de notre nation», a déploré le FFS, rappelant que ces symboles historiques «ont hissé l'Algérie au rang de Nation respectée et mondialement reconnue après que l'agression impérialiste de la colonisation française ait tout fait pour l'anéantir et dépouiller son peuple de son histoire et de sa capacité à faire société».
Dans sa déclaration, le FFS a souligné aussi que «les attaques contre l'Histoire d'un pays ne sont jamais neutres» et «font partie au même titre que les expéditions militaires génocidaires de l'arsenal de destruction massive contre les peuples», affirmant que «le peuple algérien qui a payé un tribut des plus lourds pour reconquérir sa souveraineté grâce à son unité, à sa vigilance et à l'intelligence de ses symboles de la résistance héroïque, ne saurait laisser les âmes malades, la médiocrité politique et les vassalités à l'Est ou à l'Ouest du monde, mettre en danger sa sécurité». Il y a lieu de rappeler que les propos tenus par Noureddine Aït Hamouda, la semaine dernière, sur des personnalités et des faits historiques, ont créé une vive polémique. Sur El Hayat TV, le fils du colonel Amirouche a qualifié de «traîtres» l'Émir Abdelkader, Houari Boumediene et Messali el Hadj. Qualifiant les propos de «graves et portant atteinte à l'unité nationale», la famille de l'Emir Abdelkader a décidé de porter plainte. Mais dans cette vague de haine, il y a aussi les dernières déclarations faites par le président d'El Bina, Abdelkader Bengrina et le sénateur Benzaïm à propos de la Kabylie et la langue nationale et officielle tamazight. L'ancien ministre de Bouteflika avait, lors d'un meeting électoral, qualifié tamazight de «chose» alors que le sénateur FLN a menacé les Kabyles qui «ont trahi le pays», de «les extraire» comme on le ferait pour «une tumeur maligne» avant de se raviser par la suite, et d'affirmer qu'il visait le MAK (Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie) et le mouvement islamiste Rachad. Il ne s'agit, malheureusement pas des premiers dérapages. Il suffit de rappeler les déclarations aux relents raciaux et haineux de Naïma Salhi depuis plus de deux ans et qui n'a jamais été inquiétée jusque-là. Pourtant, ces agissements sont incriminés en des termes clairs par une loi votée en Algérie. 

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