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La cheffe du gouvernement tunisien reçue par le président Tebboune

«Nous sommes dans notre pays»

À l’issue de son audience avec le chef de l’Etat, Najla Bouden a déclaré : «Nous sommes dans notre pays, et cette rencontre vise à renforcer nos relations bilatérales et passer au plus important, en lançant une stratégie intégrée entre l’Algérie et la Tunisie.»

Les relations algéro-tunisiennes se sont encore plus renforcées depuis l'arrivée de Kaïs Saïed à la tête de la Tunisie. Après une visite officielle en 2020 à Alger et une consultation permanente avec son homologue Abdelmadjid Tebboune, le président tunisien a chargé, jeudi dernier, sa nouvelle cheffe du gouvernement, accompagnée par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l'étranger, Othman Jarandi, à se rendre en Algérie pour «affirmer les relations tuniso-algériennes solides, et traduire la volonté des deux pays de hisser leurs relations, au niveau du partenariat stratégique solidaire et durable, en réponse aux aspirations des deux peuples», comme l'a souligné la Kasbah.
Arrivée jeudi dernier, pour une visite d'un jour, Najla Bouden a été reçue à l'aéroport international Houari Boumediene par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra et de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar. Après un échange de vues entre les invités d'Alger et leurs homologues, la cheffe du gouvernement tunisien a été reçue par le président Tebboune. Une occasion pour évoquer la qualité des relations bilatérales unissant les deux pays frères et la volonté commune des deux parties de renforcer et de diversifier la coopération, notamment la préparation des prochaines échéances bilatérales importantes dont en prime la Haute commission mixte algéro-tunisienne prévue prochainement ainsi que d'autres commissions bilatérales conjointes. Mais pas seulement. Outre les domaines de coopération bilatérale, les discussions auraient porté également, selon plusieurs sites tunisiens, sur un nouvel appui financier de l'Algérie à la Tunisie pour lui venir en aide en cette période de crise économico-financière. À l'issue de son audience avec le chef de l'Etat, Najla Bouden n'a, certes, pas fait part de cet appui, mais a affirmé que «les deux pays oeuvraient à lancer une stratégie intégrée dans leurs relations bilatérales», ajoutant «nous sommes dans notre pays, et cette rencontre s'inscrit dans le cadre des rencontres périodiques qui nous réunissent ensemble afin de renforcer nos relations bilatérales, et de passer au plus important, en lançant une stratégie intégrée entre l'Algérie et la Tunisie. J'ai eu l'immense honneur de rencontrer Son Excellence le Président, M. Abdelmadjid Tebboune, et je lui ai transmis les salutations du président de la République tunisienne, M. Kaïs Saïed.» En indiquant «nous sommes dans notre pays», Najla Bouden n'a eu que trop raison de le rappeler car, l'Algérie s'est toujours tenue aux côtés des Tunisiens. Sa solidarité, elle l'a déjà exprimée lors de la révolution du Jasmin, face à la crise financière du pays voisin, la montée de la pandémie de coronavirus ou encore dernièrement lorsque Kaïs Saïed a décidé de certains réaménagements politiques en gelant le Parlement et en limogeant son chef du gouvernement. Une conjoncture sensible durant laquelle le président Tebboune n'avait pas manqué de réitérer le soutien de l'Algérie à la Tunisie.
Lors de son entrevue avec les médias, il avait affirmé que la sécurité de l'Algérie et de la Tunisie étaient intimement liées, assurant de la disposition de l'Algérie à faire face à toute tentative ciblant la sécurité de ce pays. «Ce qui touche la Tunisie nous touche aussi. Nous nous abstenons de nous ingérer dans les affaires intérieures de la Tunisie et quiconque menace sa sécurité nous trouvera à l'affût», avait déclaré le chef de l'Etat. Le soutien qu'apporte l'Algérie à la Tunisie ne se limite pas aux questions politiques. Les deux pays tiennent à le renforcer économiquement non sans apporter de l'aide financière au voisin de l'Est afin de dépasser sa crise. 

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