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Procès en appel de l'affaire ‘'Futur Gate‘'

Numidia, Stanley et Rifka libres!

Que diront les influenceurs lors de leur première apparition après leur sortie de prison? C'est le prochain épisode du feuilleton de l'année pour des millions d'internautes algériens.

La cinquième chambre pénale de la cour d'Alger a lourdement condamné Oussama Rezagui, le propriétaire de la société «Future Gate» qui a escroqué des étudiants qui voulaient poursuivre leurs études à l'étranger. Il écope d'une peine de 6 ans de prison ferme.
Pour Numédia Lezoul, co-accusée et condamnée à 3 ans de prison, en première instance, l'affaire Futur Gate a pris une tournure beaucoup moins dramatique. L'influenceuse a bénéficié d'un verdict d'innocence, prononcé, hier, par la même chambre pénale. La jeune Lezoul, influenceuse, doublée d'un statut de comédienne de série de télévision a tout simplement été acquittée pour l'ensemble des chefs d'accusation. Pourtant, le représentant du parquet général avait requis, le trois août dernier, trois ans de prison ferme à son encontre, en plus d'une amende de 500 000 DA. Le juge de la cour d'appel n'a donc pas suivi le procureur général, considérant que les charges retenues contre Lezoul ne tenaient pas la route.
Les deux autres inluenceurs jugés dans la même affaire, Farouk Boudjemline connu sous le nom de ‘'Rifka ‘' et Mohamed Aberkane dit ‘'Stanley ‘ n'ont pas été innocentés, mais condamnés à six mois de prison dont quatre fermes, des peines réduites de moitié comparativement à la réquisition d'un an de prison et une amende de 50000 DA.
Parce qu'ils ont déjà purgé six mois de prison sous le régime de la détention provisoire, les deux jeunes hommes ont, eux aussi, retrouvé la liberté. Ils ont quitté hier l'établissement pénitentiaire.
Après une requalification des faits, les autres accusés dans l'affaire sont actuellement poursuivis pour le délit de participation à une opération d'escroquerie. Les mis en cause étaient, pour rappel, poursuivis pour «escroquerie, faux et usage de faux de documents administratifs et bancaires, blanchiment d'argent et violation de la réglementation régissant le mouvement des capitaux.»
Le tribunal de première instance de Dar El Beïda (Alger) avait prononcé auparavant des peines allant de huit ans à une année de prison ferme contre les accusés auteurs ou complices de l'escroquerie d'une dizaine d'étudiants qui voulaient poursuivre leurs études à l'étranger.
Cette affaire, certainement traumatisante pour la jeune femme et les deux jeunes hommes révèlent la frontière assez mince qui sépare le virtuel de la vraie vie.
Numidia, Stanley et Rifka étaient à dix mille lieux de penser que leurs activités dans le cyberespace allait leur causer un tort aussi lourd que celui d'un séjour carcéral. Les millions de fans qui les suivaient sur les réseaux sociaux ont ainsi vu leurs idoles, dont ils vivaient l'existence par procuration, tomber de très haut. De Dubai, New York, Paris et tune vie en paillettes, les trois influenceurs se sont retrouvés en prison, entre quatre murs, à attendre le jour de leur procès et prier pour que leur cauchemar prenne fin. La question que les observateurs des réseaux sociaux algériens se posent est de savoir si les trois jeunes ont tiré les leçons de la douloureuse expérience qu'ils viennent de vivre. La réponse ne tardera pas, d'autant que la pression des fans ne tardera pas à se faire sentir. Que diront les influenceurs lors de leur première apparition après leur sortie de prison? C'est le prochain épisode du feuilleton de l'année pour des millions d'internautes algériens. 

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