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Application des gestes barrières à Béjaïa

On «contrôle»

L'opinion publique attend de connaître la liste des communes qui seront touchées par le durcissement du confinement partiel.

L'application de la réglementation concernant la lutte contre la propagation du coronavirus préoccupe les autorités de la wilaya, qui ont eu dans la journée d'hier à opérer des contrôles inopinés chez certains transporteurs et commerçants de la ville de Béjaïa. Une opération de «com», qui s'est soldée par l'établissement de quelques rapports, dont le nombre n'a pas été communiqué. Ces rapports, dit-on, seront transmis au chef de l'exécutif qui décidera des suites à leur donner. Les agents de la direction des transports, du commerce, les services de sécurité de la sûreté de wilaya, la Gendarmerie nationale, ainsi que le directeur de la réglementation de la wilaya et l'inspecteur général ont pris soin de vérifier l'application des mesures préventives prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Plusieurs commerces ont fait l'objet d'une décision de fermeture administrative pour non-respect des mesures et conditions sanitaires recommandées, indique-t-on sans préciser leur nombre. L'opération a concerné quelques commerces et transporteurs de la ville de Béjaïa. Le jeu du chat et de la souris reste de mise entre les commerçants et les ser-vices concernés. Alors que l'opération se déroulait, certains commerçants ont vite fait de baisser rideau, une manière d'échapper à cette opération de contrôle, considérée par certains comme une autre pression qui s'ajoute à celle exercée par les clients, qui, selon eux, font très peu cas de ces mesures. « Certains acceptent volontiers d'observer le port du masque, d'autres font carrément demi-tour estimant que la maladie n'existe pas et qu'on en fait un peu trop», raconte ce petit commerçant dont le local ne peut recevoir que quatre clients à la fois. Il dit avoir échappé de justesse à un procès- verbal car un client a profité de son inattention pour pénétrer dans le magasin.
Le combat est au quotidien chez les commerçants et les transporteurs. Ils sont en première ligne dans l'obligation du respect des mesures. « Nous sommes amenés à obliger nos clients, qui ne sont pas souvent consentants à l'application des gestes barrières, surtout la bavette, soutient ce receveur d'un bus de transport urbain.
L'augmentation continuelle des cas de contamination inquiète les autorités chargées de la gestion de la crise. Le renforcement des contrôles s'effectue en douceur alors que la bavette, à titre d'exemple, est obligatoire dans tous les lieux publics, son application est inexistante, exception faite des commerces et des transporteurs, astreints à son application par peur de représailles. Certaines personnes et, majoritairement des femmes, portent la bavette, mais d'une manière qui n'assure aucune protection. « Certains portent la bavette pour protéger leur cou comme si le virus pénètre par là», ironise ce jeune, illustrant le degré d'ignorance chez le gros des citoyens. Si en ville, le port de la bavette est visible chez certains, dans les villages et les marchés qui polluent des routes nationales, l'exception fait la règle et personne ne s'en soucie. La liste des marchés à bestiaux tarde à voir le jour, alors que cette activité est visible partout et parfois en face même des structures sécuritaires. Quant au durcissement des horaires du confinement partiel annoncé pour certaines communes, le gouvernement n'a pas encore donné son accord. On en est encore à «tâtonner» pendant que le virus avance, affecte et tue et que les structures sanitaires ne peuvent plus contenir les cas avérés.

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