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Nouveau plan pour les entreprises publiques

On renfloue les caisses en attendant...

Réviser la gestion des groupes industriels publics en difficulté, avec à la clé, l’introduction des contrats de performance dans leur mode de gestion.

Le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, est intervenu, devant les responsables des groupes industriels, pour «relancer, dans les plus brefs délais, les entreprises industrielles à l'arrêt ou en difficulté, conformément aux orientations du président de la République et des instructions du Premier ministre», a indiqué un communiqué du ministère. En gros, l'État veut élaborer un nouveau plan de sauvetage de ces entreprises publiques, à travers une approche qu'on dit nouvelle, la relance ou le redéploiement, à travers la filialisation, le transfert ou encore le changement d'activités. Pour le premier responsable du secteur, qui évoque les instructions du chef de l'État et celles du chef de l'Exécutif, il y a urgence et nécessité de «relancer ces unités et entreprises dans les plus brefs délais, conformément aux orientations du président de la République et des instructions du Premier ministre, et ce, à travers le redémarrage de leurs activités ou leur transfert vers d'autres branches rentables sur le plan économique». Dans ce cadre, il est utile de signaler que les responsables du secteur sont tenus de «formuler des propositions tangibles, en vue de les examiner et de les mettre en oeuvre dans les plus brefs délais», note-t-on encore. Pour cela, Ahmed Zeghdar préconise de «réviser la gestion des groupes industriels publics», notamment ceux en difficulté, avec, à la clé, l'introduction «de contrats de perfor-mance dans le mode de gestion». Ce qui implique que ces mesures de relance seront appuyées par des cahiers des charges et des obligations de résultats, consignés dans les plans de relance des activités de ces entreprises nationales. Il y a lieu de rappeler que le secteur de l'industrie avait lancé, il y a quelques mois auparavant et tout récemment aussi, une série de rencontres conjointes avec les responsables des holdings, ainsi qu'avec les partenaires sociaux, notamment le syndicat Ugta du secteur. Néanmoins, il convient de souligner, à ce sujet, que Benabderrahmane avait, lors de sa réponse aux questions des députés, rappelé que son gouvernement prendra en considération les avis des experts concernant les grands sujets du moment. Or, pour nombre de ces derniers, «l'État reste un mauvais élève en matière de management et de marketing économique». L'idée étant que l'État se déleste définitivement de la gestion directe des entreprises publiques encombrantes et non stratégiques, au profit du privé national ou international, à travers les IDE particulièrement. Cela est d'autant plus intéressant, que le Plan d'action du Premier ministre évoque la promotion du partenariat privé-public. Pour des spécialistes de la question, il s'agit avant tout de «poser les jalons d'un nouveau modèle de gouvernance, seul à même d'établir les perspectives et les stratégies à mettre en place dans ce domaine». D'aucuns estiment «nécessaire de calculer les risques et les failles que peuvent induire de tels plans, au profit d'entreprises devenues de véritables gouffres financiers, au fil des années». Cela est d'autant plus inquiétant que le montant des dettes de ces entités économiques défaillantes auprès du Trésor public, avoisinent les 70 000 milliards de centimes. Par ailleurs, le montant relatif à l'assainissement des entreprises est évalué à 2 790 milliards de dinars de 1991 à 2021. Il s'agit, à priori, des entreprises publiques comme celles activant dans la construction mécanique industrielle, à l'image de la Sonacome et de l'AGM pour ce qui est de la mécanique, la Grcn pour ce qui est de la réalisation et les constructions, le Groupe Emital pour le fer et le métal, Agrolog pour l'agroalimentaire et les abattoirs, ainsi que Getex pour le textile. Mais il y a, aussi, une multitude d'autres entreprises comme l'Enie, Air Algérie, etc. qui ont échoué là où le privé a prospéré. Reste à savoir quelles seront les astuces et les formules préconisées, qui peuvent faire de ces anciens fleurons de l'industrie algérienne, de véritables fers de lance de l'économie nationale. La bonne gouvernance et l'innovation devraient constituer les maîtres-mots et les principes sacro-saints de ces nouveaux plans de sauvetage. Pour d'autres entités industrielles, qui fonctionnent bien, mais n'avancent pas faute de marchés à l'interne ou à l'externe, par manque de perspectives ambitieuses à l'horizon, à cause de la concurrence déloyale, comme c'est l'exemple pour Getex, la problématique réside dans la législation devenue désuète et contraignante pour ce Groupe. Pourtant, doté d'un produit de grande qualité, Getex peine à faire passer le message, quant à lui permettre, à travers des mécanismes réels et pratiques, d'écouler ses produits sur le marché africain. Après tout, c'est ce Groupe textile qui habille les douanes algériennes et d'autres corps constitués, comme la police et autres.

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