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Bekkat Berkani à L’Expression

«On risque de revenir à la case départ»

Le docteur Mohamed Bekkat Berkani, membre influent au sein du Comité scientifique pour le suivi de l'épidémie de Covid-19 met en garde contre le non-respect des mesures préventives contre le virus. Il estime, au passage, qu'il est inadmissible de voir la population défier la loi et se balader dans les espaces clos, les commerces, les transports et les marchés, comme «au bon vieux temps!», sans bavette. Il considère que l'Etat doit sévir contre les comportements irresponsables de certains citoyens.

L'Expression: Le bilan quotidien de coronavirus est en hausse, pour le 5e jour consécutif, avec de nouvelles contaminations recensées en ces dernières 24 heures. Cette évolution est-elle inquiétante?
On parlait, le 11 octobre dernier, effectivement, de 132 cas confirmés et de 6 décès du Covid-19. Aujourd'hui, (selon les chiffres du bilan officiel communiqué dans l'après-midi de vendredi dernier) soit 5 jours plu tard, on parle de 221 cas confirmés, et malheureusement de 5 décès. Cette légère hausse n'est pas inquiétante pour le moment. Elle n'est pas encore très significative. Il est encore tôt de parler de deuxième vague. Elle le deviendra si la hausse persiste. Tout reste envisageable, notamment une probable baisse dans les jours à venir.

Docteur, à quoi est due cette hausse?
Les chiffres sont là pour tirer la sonnette d'alarme, encore une fois, sur le risque d'un nouveau relâchement. L'explication la plus proche de la logique à cette légère hausse, c'est le manque de civisme des citoyens. Il y a un relâchement de leur part. Il est flagrant. Comme tout le monde dans le pays le sait, le couvre-feu n'est pas respecté. Des citoyens, certainement rassurés après la persistance de la tendance baissière qui avait duré plus de deux mois, défient la loi. Ils se baladent dans les espaces clos, les commerces, les transports et les marchés, comme «au bon vieux temps!», sans bavette. D'autres se prennent carrément pour des spécialistes et estiment que l'Algérie est à l'abri d'une deuxième vague de l'épidémie qui, faut-il le noter, frappe de plein fouet plusieurs pays du monde.
Ils ont tendance à oublier que les pays du pourtour méditerranéen sont tous très touchés par la pandémie. Notre voisin de l'Est, la Tunisie par exemple, compte quotidiennement des milliers de cas et un peu plus d'une centaine de morts.
Pareil pour notre voisin de l'Ouest, le Maroc, qui fait face à une augmentation exponentielle des cas de contaminations recensés par jour. Il faut que la population comprenne que les bilans de contaminations au virus, qui concernent l'Algérie sont là pour affirmer que le coronavirus n'est pas derrière nous.

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