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Présidentielle/Candidats au scrutin du 7 septembre prochain

Parlons programmes

Le programme électoral doit se faire sur la base d'une approche pragmatique loin de toute forme de populisme.

L'élection présidentielle du 7 septembre prochain se jouera sur l'essentiel qui constitue la trame de fond de toute élection digne de ce nom, à savoir le programme électoral du candidat à cette joute politique majeure. Officiellement, il y a trois candidats pour la prochaine élection présidentielle. Il s'agit du président du mouvement de la société pour la paix (MSP), Hassani Abdellali Cherif; du premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche et du président de la République sortant, Abdelmadjid Tebboune. Concrètement, celui qui a avancé un programme et qui a appliqué à la lettre sous l'intitulé de «54 engagements», c'est bien le candidat pour briguer un second mandat Abdelmadjid Tebboune.
Objectivement, il s'agit d'une expérience tangible que le peuple algérien a eu à connaître durant les cinq années de son premier mandat qui prendra fin juste après l'annonce des résultats de l'élection présidentielle du 7 septembre prochain.
Les deux candidats qui vont entrer en lice face à Tebboune doivent donc avancer et proposer un programme aussi solide et concret que celui du Président sortant.
Le candidat du MSP a déclaré que son programme électoral sera axé sur trois importantes réformes. Il s'agit d'«une réforme politique tendant à asseoir un partenariat politique sérieux susceptible de contribuer à l'établissement d'un programme politique inclusif et une relance économique globale, un partenariat qui vise à assurer une stabilité politique notamment via la protection des libertés démocratiques, la consolidation des valeurs et des constantes nationales, la protection du pouvoir d'achat et la régulation du marché en proie actuellement à des perturbations récurrentes et la réforme du système éducatif et du secteur de la santé publique», a souligné le candidat du MSP à l'élection présidentielle du 7 septembre prochain. Idem pour le premier secrétaire national du FFS qui a déclaré que «le FFS était connu comme le parti du boycott, et que ce boycott encourage l'immobilisme politique et sert les intérêts de ceux qui prônent la division entre les membres d'un même peuple. Par conséquent, les efforts de notre parti visent à encourager les Algériens et les Algériennes à participer massivement à la prochaine élection présidentielle, à s'engager dans l'action politique et à réussir le processus électoral afin de manifester l'unité des Algériens face aux conditions régionales qui se sont imposées et qui menacent la sécurité nationale.
Le FFS est un parti politique qui ne tarde pas à répondre à l'appel lorsqu'il s'agit de l'unité nationale», a-t-il expliqué.
Le programme électoral du candidat du FFS est plus politique dans la mesure où la question qui urge pour le FFS est celle qui incite à la participation aux élections. En effet, «la participation massive à la prochaine échéance est nécessaire pour raviver l'espoir au sein de la population et rétablir la confiance entre le peuple et les institutions de la République. Cela passe également par la réhabilitation de l'action politique par la classe politique à travers l'échange d'idées et les débats sérieux sur des questions cruciales, en interagissant avec l'espace public et en présentant différents programmes des partis politiques, dans une démarche démocratique qui instaure une nouvelle ère contribuant à un changement réel et concrétisant les objectifs du mouvement populaire pacifique, qui appelle à des alternatives où la véritable force réside dans la voix du peuple», affirme-t-on au FFS.
Le président sortant, Abdelmadjid Tebboune s'est engagé à résoudre les questions politiques, socioéconomiques et diplomatiques. Ces engagements ont été dans leur quasi-majorité honorés par le président de la République. Parmi les engagements essentiels qu'il faut faire montrer, il s'agit de «la Constitution qui a changé beaucoup de choses, à l'instar de la moralisation de la vie publique et la valorisation du rôle du mouvement associatif et de la jeunesse».
Le pouvoir d'achat et l'augmentation des salaires, la mise en pace d'une allocation chômage et la révision de l'impôt à la faveur des salaires bas et moyens et le maintien de la politique du logement social et toutes les formules donnant le caractère social à l'État algérien sont autant de faits et d'exemples concrets d'un programme qui a été appliqué et vérifié sur le terrain par le peuple algérien durant les cinq ans du premier mandat du Président sortant.
Le programme électoral doit se faire sur la base d'une approche pragmatique, loin de toute forme de populisme.

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