{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

An I du Hirak: Une année de marches à Tizi Ouzou

Pour une Algérie meilleure et une démocratie majeure

Un combat que la population de la wilaya de Tizi Ouzou a partagé avec tout le peuple algérien.

Depuis le 22 février 2019, la population de la wilaya de Tizi Ouzou n'a eu de cesse de prendre part à la longue marche pacifique du peuple algérien pour la concrétisation d'une véritable démocratie basée sur le pluralisme et la tolérance. Un combat que la population de la wilaya de Tizi Ouzou a partagé avec tout le peuple algérien avec lequel elle éprouve le même sort confirmant ainsi l'attachement des citoyens de la région à l'unité nationale pour laquelle des milliers de martyrs se sont sacrifiés. Chaque vendredi et tous les mardis, les habitants de la wilaya de Tizi Ouzou ont répondu présent tout au long de cette période cruciale dans l'histoire contemporaine de notre pays. Une mobilisation qui a permis au peuple, grâce au soutien de l'institution militaire, d'extirper le pays des mains d'une bande de malfaiteurs ayant détourné des milliers de milliards du Trésor public. Cette mobilisation a aussi empêché la même bande de prendre en otage l'Algérie des martyrs encore pour cinq nouvelles années. La population de la wilaya de Tizi Ouzou n'a donc pas tardé à prendre le train de cette mobilisation où l'on a vu des centaines de milliers de femmes, d'hommes et d'enfants défiler dans les rues inlassablement pendant les 12 mois qu'a duré cette révolution pacifique.
La région est restée ainsi fidèle à sa méthode consistant à poursuivre son combat de manière pacifique, voire festive. Se battre pacifiquement et sereinement pour une Algérie meilleure a été la tradition et la pratique de toujours dans la région de Kabylie où depuis le printemps berbère d'avril 1980, on n'a pas cessé de revendiquer que le pouvoir se déleste de sa pensée unique, de revendiquer la liberté d'expression ainsi qu'une justice sociale, tout en garantissant les libertés individuelles, de reconnaître la dimension amazighe du peuple algérien. Il s'agit d'un long combat que la région a assumé, il faut insister sur ce point, pacifiquement. Même lors des évènements d'octobre 1988, quand des risques de dérapage se faisaient réels, dans la wilaya de Tizi Ouzou, les acteurs politiques locaux n'ont pas hésité à lancer un appel au calme distribué dans les quatre coins de la wilaya. Car, avaient expliqué les activistes politiques de l'époque (issus de la mouvance berbériste), si le combat pour la démocratie était inéluctable et incontournable, il n'en demeurait pas moins qu'aucune goutte de sang ne devait couler pour atteindre les objectifs assignés à ce combat. C'est donc dans cette même logique que s'est poursuivi le combat en question durant les 12 mois de «Hirak» ayant atteint le plein dans la wilaya de Tizi Ouzou. Quand bien même il y aurait eu des tentatives de semer la zizanie dans la région en tentant de mettre en place un climat propice à l'émergence de la violence, les réactions ne se seraient pas fait attendre. A l'unanimité, des appels au calme étaient lancés durant toute la période du Hirak en martelant le mot d'ordre cardinal de cette révolution à l'algérienne: «Silmiya, Silmiya.»
Les pyromanes de tous bords qui mourraient d'envie de voir la région de Kabylie s'embraser, ont été, pour la énième fois, déçus, pour le grand bonheur de l'Algérie qui s'en sort ainsi vainqueur car la population de la région a de tous les temps réussi à déjouer les plans machiavéliques des aventuriers les plus malsains et aux desseins inavoués.
La population est donc restée vigilante tout au long de cette année de mobilisation sans relâche. C'est avec tous les Algériens que l'Algérie de demain naîtra et verra le jour. Ceux de la wilaya de Tizi Ouzou autant que ceux des autres wilayas du pays.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours