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Élections législatives

Quand la jeunesse répond présent

L'éveil de la jeunesse algérienne et son engouement pour l'acte politique se confirment de plus en plus.

Crescendo, les annonces pour se présenter aux législatives prochaines, sous l'aile des partis politiques déjà en lice, ou indépendants, se font plus fréquentes sur les réseaux sociaux. Un phénomène qui avait disparu de la scène politique durant les dernières décennies, sous l'arrogance et l'image imposante du vieux politicien, costumé en toutes circonstances accaparant la parole et l'acte au point de réduire l'élément jeune à l'unique servitude de son ascension.
Cette vision de l'exercice de la politique semble se dissiper sous le poids des nouvelles ouvertures contenues dans la nouvelle Constitution et dans le nouveau Code électoral, constituant un appel clair aux jeunes pour prendre leur destin et celui de leurs pays en main. Il faut dire que la révolution populaire et pacifique qui a réussi la prouesse de déloger un régime despotique qui régnait depuis des lustres, se compose essentiellement de jeunes qui se sont soulevés pour dénoncer l'injustice sociale, la dictature et la hogra».
Ce fut le vrai déclic, un tournant déterminant que des parties obscures tentent de dévoyer et de récupérer pour compromettre le processus démocratique et plonger le pays à nouveau dans l'anarchie et le chaos.
C'est précisément à ce niveau que réside toute l'importance de l'action des jeunes et leurs intérêts pour la chose politique. Du fait que leur prise de conscience du danger qui guette le pays, et qui se transforme peu à peu en translation de la rue aux institutions, pourrait constituer une barrière infranchissable aux appétits voraces des détracteurs de tous bords et dont les obédiences ne sont plus un secret pour personne.
D'autre part, cet engouement reflète, d'une façon incontestable, qu'au-delà des conditions de candidature qui favorisent cette tendance, l'argument révélateur d'une volonté de l'Etat à changer le processus électoral et l'assainir des pratiques frauduleuses, est sans contexte le bannissement de l'argent sale de la politique et l'encouragement des jeunes à travers le financement et le soutien à leurs campagnes. En profondeur, cela dénote d'un retour progressif de la confiance et de la crédibilité pour les solutions proposées par l'Etat pour une sortie de crise, qui ne peut se faire sans la contribution d'un acteur et d'une force aussi importante que celle de la jeunesse algérienne.
D'autant plus que ce sursaut qui monte d'une frange de la société qui a été accablée et lassée par une sphère politique qui a brillé par son incompétence et son penchant maladif pour la spoliation des richesses du pays, semble vouloir donner du crédit aux nouvelles directions politiques et sociales prônées par les pouvoirs publics.
Une volonté qui exprime également une reconnaissance d'une transparence dans la gestion des affaires du pays, même si les premiers mois ont été sacrifiés dans l'identification d'une forme de contre-révolution et une résistance au changement. toute cette synergie naissante, aura le mérite, une fois toutes les étapes constitutionnelles franchies, de mettre en place des bases solides, à même de constituer une relève de la classe politique, qui a douloureusement fait défaut sur la scène politique algériennes, et qui explique en partie la prise en otage du peuple, de sa volonté, et des idées, par la 3aissaba. 

De Quoi j'me Mêle

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