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Il conditionne sa participation au CHAN par l'ouverture de l'espace aérien algérien

Quand le palais délire...

Prenant leurs désirs pour des ordres, les responsables du football marocain menacent de boycotter l'évènement dans le cas du non-respect de ce point.

Une nouvelle étape dans l'escalade des tensions algéro-marocaines. Alors que dix-sept sélections ont confirmé leur présence au championnat d'Afrique des nations (CHAN), réservé aux joueurs locaux, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) menace de boycotter l'événement continental. En crise diplomatique avec l'Algérie depuis plusieurs mois, le Maroc tente de rajouter de l'huile sur le feu. Après avoir mené une campagne médiatique pour dénigrer les Jeux méditerranéens d'Oran, en diffusant de fausses informations sur l'important événement, voilà que le Makhzen revient à la charge. Si dix-sept équipes qualifiées ont toutes communiqué leurs listes élargies de joueurs et différents staffs, devant prendre part à ce rendez-vous, prévu du 13 janvier au 4 février prochain, confirmant ainsi leur présence au rendez-vous footballistique continental, le Makhzen subordonne sa participation à l'ouverture de l'espace aérien aux avions marocains. Une menace aux relents politiques. Un sujet remis en avant au début de chaque événement organisé par l'Algérie. Pis encore, la Fédération marocaine exige que sa délégation voyage par un vol direct vers l'Algérie à bord de la Royal Air Maroc, de Rabat à Constantine où évoluera la sélection marocaine. Réuni ce mardi 27 décembre au complexe Mohammed VI de football, le comité directeur de la Fédération royale marocaine de football a exigé «le déplacement de la sélection marocaine via un vol spécial de la Royale Air Maroc (RAM), transporteur officiel, depuis Rabat vers Constantine ville-hôte des matchs du Onze marocain. Un espace fermé depuis le 22 septembre dans le sillage de la rupture des relations diplomatiques, le 24 août dernier, entre les deux États. «Le Haut Conseil de sécurité (HCS) a décidé de la fermeture immédiate de l'espace aérien à tous les avions civils et militaires ainsi qu'à ceux immatriculés au Maroc», avait annoncé, dans un communiqué la présidence de la République. Une décision prise «compte tenu de la poursuite des provocations et des pratiques hostiles de la part du Maroc», a précisé le communiqué». Prenant leurs désirs pour des ordres, les responsables du football marocains affirment que «dans le cas du non- respect de ce point, le comité directeur de la FRMF a décidé à l'unanimité de ne pas participer à cette édition», lit-on dans un communiqué de l'instance footballistique marocaine. Une manière de mettre la CAF (Confédération africaine de football) devant ses responsabilités, notamment au sujet du «respect des clauses du cahier des charges des compétitions africaines, notamment en matière de la facilitation des conditions des sélections nationales participantes». Une manière également de pousser l'instance dirigeante à s'activer et à faire le maximum pour éviter un forfait des Marocains, doubles tenants du titre. Une absence, selon les analyses des marionnettes du Makhzen, qui serait très préjudiciable à l'image du tournoi, et par dribble à l'Algérie. Or, en optant pour ce subterfuge, initié par Fouzi Lekjaâ, président de la FRMF, les autorités marocaines se placent, de facto, en position de hors-jeu. Les règlements de la CAF sont clairs. En effet, l'article 80 des règlements de la CAF stipule qu'«un forfait déclaré moins de vingt jours avant le début de la compétition finale ou pendant celle-ci, entraînera outre la perte du droit d'entrée, une amende de 150000 USD ainsi que la suspension de l'association concernée pour les deux éditions suivantes du championnat d'Afrique des nations sauf cas de force majeure tel que défini par la commission d'organisation de la CAF». Une réglementation que l'inculte Fouzi Lekjaâ ignore ou feint d'ignorer pour se donner du crédit au risque d'anticiper une débâcle de la sélection marocaine. Lui qui veut toujours surfer sur l'euphorie du Mondial qatari. La chute risque d'être mélancolique. 

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