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Le commandant d'Africom reçu par Tebboune pour la deuxieme fois en une année

Que cherchent les américains à Alger?

Le général Stephen Townsend a affirmé que les Etats-Unis d'Amérique apprécient le rôle de l'Algérie dans la consolidation de la sécurité et de la paix dans la région.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier, en audience, une forte délégation américaine conduite par le général Stephen Townsend, chef du commandement militaire américain en Afrique (Africom). C'est la deuxième visite en Algérie depuis qu'il a pris le commandement d'Africom en 2019. Cette rencontre a eu lieu en présence du chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de corps d'armée Saïd Chanegriha ainsi que le nouveau directeur de cabinet de la présidence de la République, Abdelaziz Khellaf, précise un communiqué de la Présidence. À l'issue de l'audience, le général Stephen Townsend a affirmé que «les Etats-Unis d'Amérique apprécient le rôle de l'Algérie dans la consolidation de la sécurité et de la paix dans la région» tout en émettant le souhait de «les approfondir davantage». Selon le communiqué de la Présidence, les discussions ont porté sur la coopération militaire bilatérale et la situation dans la région, notamment au Sahel.
Le chef de l'État et le commander de l'Africom «ont discuté des opportunités pour faire avancer les relations de coopération, dans divers domaines liés à l'activité du leadership américain en Afrique, ainsi que de passer, en revue les derniers développements dans la région, notamment la situation sécuritaire au Sahel et les moyens pour renforcer les capacités des pays de la région, en particulier celles liées à la lutte contre le terrorisme», ajoute la même source. «Les États-Unis apprécient le rôle important que joue l'Algérie dans la promotion de la paix, la sécurité et la prospérité dans la région», a déclaré le général Stephen Townsend en marge de ses entretiens avec le président de la République, le chef d'état-major de l'ANP et autres responsables. Dans une vidéo mise en ligne par l'ambassade américaine à Alger, le commander d'Africom, tout en saluant le partenariat algéro-américain, a révélé que sa rencontre, avec le président Tebboune, le général de corps d'armée Chanegriha et d'autres hauts responsables, a porté sur «des questions importantes qui concernent aussi bien l'Algérie que l'Afrique du Nord et le Sahel». Le second rendez-vous, militaire, le responsable américain l'a eu avec le général de corps d'armée, Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP). Dans un communiqué, le ministère de la Défense nationale a mis en avant «la volonté des deux armées à consolider les relations bilatérales et ont échangé leurs points de vue sur les questions d'intérêt commun», soulignant le fait que «cette visite reflète l'intérêt porté par l'Africom aux questions sécuritaires qui concernent la sous-région et les défis qui en découlent, se rapportant notamment à la stabilité et au développement durable». Mettant à profit cette rencontre, le général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP, a exprimé ses marques de gratitude à la partie américaine pour les aides médicales fournies à l'ANP dans un contexte particulier caractérisé par la crise sanitaire de la Covid-19». Cette visite intervient, en outre, quelques jours après que l'Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc en raison de l'animosité et des desseins malveillants affichés par le voisin de l'ouest. Elle intervient, également, au moment où les mercenaires étrangers gagnent en influence dans la région, à l'instar de la société militaire privée russe, déjà très active en Libye. En effet, le Mali aurait fait appel à un millier d'instructeurs russes pour appuyer son armée. Un accord confirmé par Moscou. Pour justifier une telle option, le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a accusé la France d'un «abandon en plein vol» avec sa décision de retrait de la force Barkhane, justifiant la nécessité pour son pays de «chercher d'autres partenaires», mieux assurer la sécurité de manière autonome. Une décision que désavouent aussi bien les Etats-Unis d'Amérique que la France et d'autres pays européens, impliqués pour certains dans la coalition de forces spéciales Takuba au Mali, qui estime qu' «une telle présence déstabilisera davantage le pays». Mais aussi toute la région sahélo-saharienne.

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