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Recensement général Rgph

Quel impact sur le développement?

Le recensement permet de disposer d'un tableau de bord constitué d'indicateurs socio-économiques plausibles, exhaustifs et déterminants dans l'élaboration des politiques publiques.

Le pays s'apprête à lancer le 6e Recensement général de la population et de l'habitat, Rgph. Un événement majeur d'une importance capitale, tant pour les décideurs que pour les spécialistes du secteur, sans compter ses implications aux yeux des différents secteurs et acteurs sociaux et économiques. Etant une opération statistique structurante, le Rgph est une opération statistique de grande envergure qui permettra, au final, de disposer d'une panoplie d'informations socio-économiques exhaustives et fiables.
C'est pour cela que pour les professionnels de la statistique, il est dit que le Rgph est «une opération phare dans le système national d'information statistique du pays». Le recensement, de manière générale, permet aux spécialistes et aux techniciens de dégager une somme d'informations et de la traiter, de manière à disposer d'un ensemble d'informations globales touchant à différents aspects sociaux et économiques déterminants. Pour les décideurs, le recensement permet aussi de disposer d'un tableau de bord constitué d'indicateurs socio-économiques plausibles, exhaustifs et déterminants dans l'élaboration des politiques publiques. Un outil systémique d'aide à la décision locale et centrale aux mains du gouvernement, à travers le ministère de la Numérisation et des Statistiques.
Le traitement et l'analyse sont les maîtres-mots de cette opération du ressort de personnes chevronnées et dûment compétentes. C'est là le talon d'Achille de l'action gouvernementale où l'information économique, sociale et autres, reste du domaine de l'impossible. Il est de notoriété publique que les systèmes d'information multiples actualisés sont exploités, de manière constante, par les différents usagers, dont les chercheurs universitaires, les économistes, les statisticiens, les sociologues, les psychologues, les démographes et les instances nationales spécialisées, les laboratoires de recherches en sciences sociales, les centres d'études, les universités, etc. Cela, sans compter les départements ministériels et autres organismes mondiaux. Or, depuis quelques années déjà, le système national d'information a été appauvri par l'absence de données et de statistiques touchant à différents domaines d'activité. Malgré les promesses du ministère de la Numérisation et des Statistiques, les actions annoncées sont restées au stade de déclarations d'intention, malheureusement. Le secteur accuse un retard considérable en matière de mise à disposition d'un système d'information actualisé, sans compter la mise en service de l'interconnexion entre les différents services de l'état. La disponibilité de l'information économique et sociale constitue le point noir du secteur de la numérisation, qui a un impact négatif certain sur le développement national et local, et surtout pour les potentiels investisseurs aussi bien nationaux qu'étrangers. De ce fait, depuis des années, l'Exécutif gouvernemental navigue à vue, sans être au fait des besoins sociaux réels et sans disposer d'un sommier de consistance exhaustif des besoins économiques. Une information indispensable à une décision publique clairvoyante, en vue d'une amélioration des services et une meilleure prise en charge des besoins croissants exprimés par la société, les populations et les territoires.
Il va sans dire que le paysage institutionnel algérien dispose d'un certain nombre d'instruments et d'outils de travail de recherches considérable, pour ne pas dire sophistiqués, dans l'objectif de disséquer, analyser et étudier la moindre information sur les plans économique et social. Néanmoins, en l'absence d'une stratégie exhaustive et systémique, le manque à gagner demeure important et, surtout, croissant.

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