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Célébration du 22 octobre

Quelle place pour la presse ?

Le 22 octobre de chaque année, la presse algérienne célèbre l’anniversaire de la parution du premier titre du journal de la résistance contre la présence coloniale. En plus de cette journée symbolique dite de la presse représente en l’état un autre test pour une presse née dans la douleur de la décennie noire, du multipartisme, de l’ouverture du champ politique sous la pression de la rue et en conséquence des évènements du 5 octobre 1988. La presse, qui a prouvé son attachement à la République lors de la décennie noire et l’apogée du terrorisme grâce à des sommités comme Tahar Djaout, Saïd Mekbel, Smaïl Yefsah… pour ne citer que ces trois d’une longue liste de martyrs du devoir, n’a pas à recevoir de leçons sur le patriotisme et l’attachement aux valeurs de la République. Aujourd’hui le pays est à la croisée des chemins. La presse se retrouve une nouvelle fois au milieu d’un bras de fer entre les partisans d’une seconde période de transition et ceux qui, légalement appellent à aller aux urnes pour choisir le futur premier magistrat de l’Etat algérien. La presse, qui a déjà payé lourdement la facture d’une transition dictée par les Nezzar and co, se retrouve devant le double choix d’une République légitime et une constituante voulue par une frange politique qui, faut-il le préciser, a participé et a adhéré au programme de Bouteflika, dont les résultats sont connus de tous et de toutes. Ceux qui réclament la transition sont ceux qui craignent l’urne par peur d’une fraude dont ils sont les auteurs par un passé récent. La presse est une noble corporation, elle est régie par un contrat moral qui est la conscience du journaliste. A cette occasion annuelle et par fidélité à nos prédécesseurs, il est de notre devoir de préserver le pays et de ne pas « travailler » pour des cercles occultes dont les desseins sont inavoués. La liberté de la presse existe en Algérie plus qu’ailleurs. Le peuple algérien vient de donner et continue à donner une leçon de civisme au monde. L’Algérie a besoin de sortir du tunnel rapidement et éviter l’impasse dont les conséquences seront désastreuses. La presse sous toutes ses formes, peut participer concrètement à cet espoir. Le 22 octobre c’est aussi l’espoir de nos ancêtres qui ont réussi à libérer le pays. A nous de le préserver. Signalons, pour conclure, que les responsables de la wilaya ont tenu à célébrer cet anniversaire aux côtés des correspondants locaux.
Après l’invitation du wali qui a rendu un hommage aux correspondants locaux, le nouveau directeur de la sûreté de Bouira a insisté sur la nécessité de rétablir les relations de travail avec la presse en conviant cette corporation à une rencontre amicale et fraternelle. 

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